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    « Jesus leur répond : « Qui sont ma mère et mes frères ? »et, parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Quiconque fait la volonté de Dieu, voilà mon frère, ma sœur, ma mère. » (marc3,35)

    La France libre naît en Afrique-Équatoriale

    Le 28 août 1940, Brazzaville devient la capitale de la France libre. L'Afrique-Équatoriale française donne une réalité territoriale à un État embryonnaire sans aucune légitimité politique ni reconnaissance internationale. La liberté de la France africaine n'est pas pour autant synonyme d'indépendance.

     

    La France libre n'a pas été londonienne, du moins pas en termes constitutionnels, militaires, ni territoriaux. Elle a reposé de la fin août 1940 au 30 mai 1943 sur un assemblage de territoires coloniaux : principalement l'AEF (englobant Tchad, Oubangui-Chari, Congo français et Gabon) et le Cameroun, pays sous mandat. C'est l'or gabonais et congolais qui a contribué à financer la cause, ce sont les soldats du Tchad, du Cameroun et d'Oubangui (actuelle République centrafricaine) qui ont joué un rôle déterminant au cœur des premières opérations militaires en Libye et dans la Corne de l'Afrique, et c'est enfin le caoutchouc d'AEF et du Cameroun qui a rehaussé l'importance de la France libre pour la cause alliée à partir de 1942. En Afrique, la France libre a levé des troupes, récolté l'impôt et extrait quantité de matières premières. Surtout, dès le 28 août 1940, Brazzaville est devenue la capitale de la France libre. La diplomatie s'y est exercée, l'autorité également, la légitimité surtout.

     

    Plus de 17 000 soldats furent recrutés dans ces régions entre 1940 et 1943, auxquels il convient d'ajouter les soldats déjà sur  place en 1940. Certaines des nouvelles recrues étaient volontaires, d'autres furent recrutées dans des conditions douteuses, voire pires…… ;. Toujours est-il que la France libre a conquis grâce à ces « tirailleurs » africains. La colonne Leclerc qui prit Koufra en 1941 était composée de 295 Africains pour 101 Européens ; semblablement, la campagne du Fezzan qui suivit en 1942-1943 compta 2700 Africains pour 550 Européens. Au total, ces soldats de l'AEF et du Cameroun ont représenté environ le tiers des premiers combattants français libres. Au cliché du Français libre breton de l'île de Sein, on se doit donc d'ajouter celui d'un Tchadien recruté en 1940 par un mouvement reposant avant tout sur un socle colonial.     ERIC JENNINCS (Histoire mondiale de la France)

     

    Admire ce Jésus qui considère que tout humain est son frère !

    Est-ce que le mouvement des immigrés nous révèle des frères ?

    Comment peux-tu le dire ? L’expliquer ? A qui ?