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  • le pain

    «Moi, je suis le pain vivant,qui est descendu du ciel :
    si quelqu’un mange de ce pain,il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair,donnée pour la vie du monde. » (Jan 6,50) Admire Celui qui offre sa vie pour nourrir tout le monde La magie des Jeux olympiques opère chez les sportifs, mais les responsables des structures locales du département redoutent que, malgré les nouvelles installations obtenues, le quotidien fait de pénuries perdure. (Le monde 08082024) Cherche ceux qui actuellement agissent pour faire vivre tout le monde et toi ? Ton groupe ? Représentant symbolique de tout ce qui nourrit l'homme, le pain est lourd de la « mort» de ce dernier dans son travail. Mort pour la vie. Assimilé en effet, il retourne la mort en vie, il nie cette mort pour donner vie à la vie. Or, quand il n'est pas consommé par ceux qui l'ont produit, il devient pain de mort. Quand un système économique injuste enlève aux pauvres le pain qu”ils ont fabriqué, quand il ne le redistribue qu’aux économiquement forts, il en fait un symbole de « dé-création ››;ainsi, il le dé-sacramentalise. Le pain n'est pas eucharistiable à n'importe quelle condition. « C'est immoler un fils en présence de son père qu'offrir un sacrifice prélevé sur les biens des pauvres. Le pain des indigents, c'est la vie des pauvres; celui qui les en prive est un meurtrier ›› (Si 34, 24-25). Offrir à Dieu ce pain pétri de la mort des pauvres est un sacrilège. Communier à ce pain enlevé à ceux qui l'ont produit, c'est «manger sa propre condamnation ››: impossible d'y «discerner le corps du Seigneur ››, à savoir ce corps sacramentel où s'ajointent indissoluble- ment la Tête et les membres (1 Co 11, 17-34). Le psalmiste accuse de la part de Dieu tous ces « malfaisants qui mangent mon peuple en mangeant leur pain ›› (Ps 53, 5). Prétendre manger le corps du Christ pour la vie, lorsque ce pain, ôté de la bouche des pauvres, est porteur de mort, c'est se condamner soi-même. L’économie théologale du culte sacramentel est inséparable de l'économie sociale du travail de culture. Le sacrement nous présente ainsi le monde comme ce dont nous ne pouvons user de manière arbitraire : il exige que nous fassions duu réel un monde pour tous.(LM Chauvet)