la vie ne abondance
« Dans l’Evangile, il y a très peu d’observances religieuses, …, il y a, essentiellement, la foi au Christ, crucifié et ressuscité ; le noyau actif de cette foi est constitué, …., par la «mémoire dangereuse» du Crucifié, et par son prolongement, l’espérance eschatologique du royaume de Dieu. Cette mémoire et cette espérance sont toutes les promesses de vie du christianisme, ses seules chances d’avenir…….
La mémoire du Christ et l’espérance du Royaume s’expriment et s’entretiennent dans les rites qui les célèbrent, ces rites ne sont pas une fin en soi, quelle que soit la foi qui les inspire. Plus que dans des pratiques religieuses, cette .mémoire et cette espérance, pour être vivantes, demandent à s’inscrire dans la vie des chrétiens et par eux dans la vie du monde, dans des pratiques sociales et des réalités séculières, car elles sont destinées à porter la vie au monde. L’Évangile donne un critère sûr de la mise en pratique de l’une et de l’autre, critère rappelé par la théologie politique : c’est l’ouverture à l’autre, et principalement la conversion au pauvre, a qui Jésus s’est identifié. Là a été prise une option sur l’avenir, qui doit être poursuivie. (Henri de Lavalette dans « figures de théologiens »P.223)
Admire comment le ressuscité a donné vie à ses amis découragés, déçus !
Regarde bien la vie qu’Il donne autour de toi, en toi !
Comment portons nous la vie au monde d’aujourd’hui ?