mages
« Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent :« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » ‘Mt.2,1)
L’Envoyé de Dieu attire certains, qui paraissent lointains mais se mettent en chemin, alors que d’autres ont peur d’être dérangés dans leur vie pratique et dans leur foi !
« Tout d'abord, j'aimerais évoquer cette mise en chemin que permet Dieu. Le mot « Dieu » dans la prière est souvent la traduction de l'hébreu El, un mot qui veut aussi dire « dans la direction de ». Je ne sais si cela marche avec Allah en arabe, mais El, en hébreu courant, veut dire «je vais vers quelque part ». Le nom même de Dieu indique donc une direction, un mouvement.
Me touche aussi le fait que dans la prière surgit la conscience d'un manque, d'un vide en soi. Il se pourrait alors que l'erreur soit d'attendre de Dieu qu'il vienne remplir ce vide et ce manque. Ce n'est pas le Dieu que je prie pour ma part ; je prie Dieu pour lui marquer ma reconnaissance de la conscience du vide qui est en moi. Le vide est ce qui permet la mise en mouvement. S'il n'y a pas de vide en soi, si on est plein de quelque chose, on ne va nulle part. La mise en mouvement est toujours conditionnée par la conscience et la reconnaissance de la faille en soi. Savoir qu'il y a en soi de la place pour l'autre est le point de départ vers le Transcendant, vers l'au-delà de soi. »
(Delphine Horveilleur-juive, rabbin- milles façons d’être juif ou musulman P.214)
Admirons ce Dieu qui attire des chercheurs de toutes religions.
Que t’apprend cette femme Rabbin ?
Qu’est ce que les juifs, musulmans…t’apprennent ? A toi et à notre pays ?
Qu’est ce que les juifs, musulmans…apprennent à notre pays ?