dur
« Après l’avoir entendu, beaucoup de ses disciples commencèrent à dire : « Cette parole est rude ! Qui peut l’écouter ? » …….
Dès lors, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent et cessèrent de faire route avec lui.
Alors Jésus dit aux Douze : « Et vous, ne voulez-vous pas partir ? » (Jean 6,60..)
A Reggane, la vie s’est arrêtée le 13 février 1960
Le Dr Oussidhem Moustapha, qui travaille à l’hôpital de Reggane depuis vingt ans, précise : “A la fin des années 1980 et au début des années 1990, je recevais entre cent et trois cents personnes pour des examens. L’an dernier, c’étaient trois mille cinq cents.” L’une des choses qui nous a frappés à Reggane est le nombre de malades mentaux. Des familles entières sont affectées parce que, nous dit-on, “le père a travaillé près du lieu de l’explosion et est devenu fou à la suite du choc, sans parler des lésions de la peau, des stigmates physiques et des paralysies partielles, ainsi que d’autres phénomènes sur lesquels les médecins n’arrivent pas à mettre de mots.”
…..Les ruines des installations n’ont pas été déblayées et sont toujours visibles. Les autorités françaises ont simplement enfoui les gros engins dans le sable. Quant à certains équipements légers abandonnés sur place, ils ont été récupérés par les habitants, ignorant la dangerosité de ce matériel contaminé et radioactif. Les autorités algériennes ont isolé l’endroit par une enceinte de plusieurs kilomètres. De même, la France, avant son départ, a détruit la route et installé des barrières interdisant l’accès au site. Mais les gens ont trouvé d’autres chemins pour y accéder. Pour les autorités locales, il serait tout aussi important de nettoyer ce site que de verser des indemnités. Abderrahman Lhbab, ingénieur chimiste et membre de l’Association algérienne du 13 février 1960, estime que “la France se trompe en considérant que les victimes sont ceux qui ont travaillé sur le site. Les véritables victimes, ce sont les générations futures. Avant les dédommagements, il faudrait d’abord reconnaître le crime et demander pardon. Car le crime est énorme !” (Rumdhan Jaafari Courier international 2018 )
Admire Celui qui ne cache pas que le chemin qu’il prend et propose est dur : donner sa vie !
Actuellement devant les responsabilités de notre pays,
: Qui le suit ? Qui l’abandonne ? Et Toi ? Avec qui ?