traces
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse,
puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ;( Mat.1,18)
Admire la discrétion de Celui qui sauve !
Face au silence du désert, du vent et de la lumière, Ismaël porteur de son nom traverse les choses en cherchant son identité : « Oui es-tu? », se demande-t-il….. Il faut qu'il franchisse les portes de l'aube, qu'il passe par cette épreuve de la solitude, de la parole sans réponse, de la parole qui ne peut être révélée, il faut qu'il accepte l'innommé…. Nous sommes dans une louange, dans une exaltation de Dieu à travers toute sa part d'innommé, de non révélé.
Si tout devait répondre à la question : « Oui suis-je ? », je ne serais plus, je ne pourrais être car je serais totalement défini, circonscrit, délimité et la part de transcendance que je ne peux m'expliquer, et surtout que je ne peux dire, ne se révélera pas.
Ismaël doit donc comprendre que le nom ne dit pas tout, qu'il est une part d'irrévélé, d'innommé et que ce secret scelle son identité. L'exilé n'est donc pas un simple nom, il demeure une part de la trace du divin. .
( Amel Imalayene commentant kateb yacine –Générations P.212)
Admire l’intuition de cet auteur musulman !
Et Toi, où est ce que tu repères des traces du divin aujourd’hui ?