vengeance
« Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre. Voyant Jésus, il tombe à ses pieds et le supplie instamment : « Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre,
le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :..Jésus, surprenant ces mots,
dit au chef de synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » (Marc5,21….)
Admire l’attitude de Jésus envers l’un de ceux auxquels il s’oppose sans arrêt.
« Mais la vengeance appelle la vengeance, la haine appelle la haine, et cette « guerre à la terreur » n'aura réussi qu'à favoriser l'expansion des dispositifs djihadistes et de leurs alliés, en Irak, en Syrie, en Afghanistan, peut-être bientôt en Egypte. Tous ceux qui, en Occident, attisent la haine contre l'Islam ; tous ceux qui stigmatisent les musulmans en les considérant en bloc comme des fanatiques et des « terroristes », ou des complices du « terrorisme » ; tous ceux qui érigent des barrières et des murs, qui ferment des frontières et rêvent d'une expulsion massive des « étrangers » - tous ceux-là font le jeu du djihadisme et rendent possible sa victoire. Ne pas faire aux djihadistes la faveur de les haïr ne signifie pas renoncer à les combattre. Cela signifie simplement que nous devons les envisager comme un ennemi réel et dangereux qu'il s'agit de mettre hors d'état de nuire ; mais en refusant de les considérer comme eux-mêmes nous considèrent : comme un ennemi absolu, comme des « monstres » haïssables qui ne méritent pas de vivre. » Rogozinski Djihadisme-P.244