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  • special salut

    Quel salut? Jésus pourquoi faire?

    Cf Viveret la cause humaine P.64

    Max Weber. dans L'Éthique protestante et l'esprit du capitalisme(1905), a montré que l'entrée dans ce que l'on a appelé la modernité peut être résumée par le « passage de l'économie du salut au salut par l'économie ». Or nous pouvons poser l'hypothèse que nous sommes en train de sortir du cycle historique du salut par l'économie - à la fois parce que les promesses de salut n'ont pas été tenues et parce que les dégâts écologiques, sociaux, technologiques ont été consi­dérables. Toute cette modernité a conduit aussi bien à du « meilleur » qu'à du « pire ». Le pire, c'est la solution finale, Hiroshima, ou encore cette capa­cité inouïe de maltraitance dont fait preuve l'espèce humaine, non seulement à l'égard d'autres espèces, mais aussi à l'égard d'elle-même.

    Non seulement le salut par l'économie ne tient pas ses promesses, mais on peut dire que la question du salut dans sa formulation laïque est de retour. Lorsqu'on est confronté à des défis aussi considé­rables qu'ils le sont aujourd'hui, ce n'est pas tomber dans le catastrophisme que de dire que l'humanité risque la sortie de route ! C'est bien la question de son salut qui se pose à nouveau. L'expression cou­rante selon laquelle il faut « sauver la planète » masque le vrai problème. Notre planète, la Terre, a encore plusieurs milliards d'années devant elle avant son absorption par le Soleil. Elle a existé bien avant l'humanité, et elle poursuivra sa route bien après elle. Ce qu'il faut sauver, ce n'est pas la pla­nète, c'est l'humain1 !

    142 Il serait opportun de réinventer une véritable comptabilité de « bénéfices » en redonnant à ce terme son sens originel - celui de bienfaits et non de profits financiers. La notion de bénéfices vient en effet de la « comptabilité du salut » médiévale, outil destiné à déterminer si un individu était plu­tôt sur la voie de la damnation ou sur celle du salut, à une époque où l'on considérait qu'il était essen­tiel de ne pas se tromper de chemin1. Or n'est-ce pas justement ce dont nous avons besoin à l'heure où fait retour la question du salut pour l'huma­nité ?

     

     

  • jesus pourquoi faire?4

    Comment Jésus concevait-il le passage du temps à l'éternité, de la vie auprès de Dieu à la vie en Dieu même ? Il ne cherchait pas à l'expliquer, il n'en parlait guère qu'à travers des paraboles et des images, celles des semailles et des moissons, d'un banquet de noces ou d'un repas amical ; il évitait de faire peur du Jugement de Dieu et de menacer de ses châtiments ceux qui ne feraient pas pénitence, à la manière de Jean-Baptiste, il évoquait plutôt la joie de rentrer à la maison, la journée de travail achevée, et d'être accueilli et servi à table par le père de famille. (J.Moingt)

     

    Comment parles tu de ceux qui sont morts ?

    Comment t’imagines tu ton passage par la mort ?

    Et tes copains comment l’imaginent-ils?

    Comment parlent –ils des morts ?

     

              Qu’est-ce que Jésus nous apprend ?