la femme
(Au temps de Jésus,) La femme était appréciée pour sa fécondité et son travail au foyer. C'est sur elle que reposaient le soin d'élever les enfants, d'habiller la famille, de préparer les repas, outre les autres tâches ménagères. Par ailleurs, elle prenait à peine part à la vie sociale du village. Sa place était au foyer. Elle n'avait aucun contact avec les hommes autres que ceux de son groupe familial. Elle ne s'asseyait pas à la table du banquet lorsqu'il y avait des invités. Les femmes se réunissaient entre elles et s'entraidaient dans leur propre univers. De fait, la femme appartenait toujours à quelqu'un. La jeune fille passait du joug de son père à celui de son époux. Le père pouvait la vendre comme esclave, pour garantir une dette, mais ce n'était pas le cas pour le fils, appelé à assurer la continuité de la famille. Son époux pouvait la répudier et l'abandonner à son sort. La situation de la femme répudiée était particulièrement tragique, ainsi que celle des veuves : elles se trouvaient sans honneur, sans biens et sans protection, au moins tant qu'elles ne rencontraient pas un homme qui les prenne en charge. Plus tard, Jésus les défendra de la discrimination, les accueillera parmi ses disciples, et adoptera un attitude catégorique contre la répudiation décidée par les hommes : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à son égard. »
(Pagola P.56)
Admirons ce Jésus si révolutionnaire.
Aujourd’hui, que vas-tu faire pour l’égalité des sexes dans le respect des différences ?