chomage
« Un lépreux s’approche de lui avec des supplications et des génuflexions ; il lui dit : si tu veux, tu peux me purifier, Jésus est pris de compassion ; il étend la main et le touche en lui disant : je le veux, sois purifié ! (marc 1, 40…)
« Le chômage est une maladie grave qui détruit l'être humain. Présents depuis cinquante ans à Pont-de-Roide, dans le Doubs, nous avons eu le temps de voir les dégâts provoqués par l'absence de travail sur des personnes devenues très fragiles. Solitude, alcool, drogue, maladies sont courants. Se soigner, se défendre pour faire valoir ses droits représente souvent un défi quand il s'agit de trouver un transport pour aller chez le spécialiste, ou au tribunal pour la garde des enfants. Dans ces cas, l'un de nous les transporte en voiture mais les problèmes de financement pour se soigner demeurent.
Le chômage démolit psychologiquement les personnes. Agressivité envers les autres, mais aussi repli sur soi sont fréquents. On ne sort plus de son appartement, on ne voit plus personne... Coups de folie aussi avec des réactions incontrôlables qui ont déjà mis l'association en difficultés. »
Le chômage provoque le rejet de l'autre, du réfugié qui sera « une bouche de plus à nourrir à la distribution alimentaire », de l'Arabe du coin qui « prendrait » le travail. Il mène aussi pour certains vers des mouvements d'extrême droite qui seraient, pensent-ils, la solution de tous leurs problèmes. » (Louis Marhem dans « agir ensemble »(cahiers de l’atelier 554)
Admirons Jésus qui est pris de compassion au point d’agir !
Notre société est tentée de s’habituer au chômage, poussons la à s’émouvoir au point d’agir.
Comment ? Avec quel mouvement ?