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  • impots

    Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.
        Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent,
        afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ;
    car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. ..Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt.5,38-48)

    Admirons cet homme qui nous invite à être aussi parfait que notre Père céleste !

     

    En pratique, la hausse de l ' endettement public depuis les années 1980-1990 a été pour partie la conséquence d'une stratégie délibérée visant à réduire le poids de l'État. L'exemple type est la stratégie budgétaire suivie sous Reagan dans les années 1980 : on choisit de réduire fortement les impôts sur les plus hauts revenus, ce qui creuse le déficit, et ce qui conduit ensuite à mettre la pression pour réduire les dépenses sociales. Dans de nombreux cas, les baisses d'impôts sur les plus riches ont ensuite été financées par des privatisations d'actifs publics, ce qui au final revient à un transfert gratuit des titres de propriété (on baisse les impôts de 10 milliards de dollars sur les plus riches, qui ensuite utilisent ces 10 milliards pour acheter les actifs en question). Cette stratégie s'est poursuivie aux États-Unis et en Europe jusqu'à nos jours et est directement liée à une trajectoire d'accroissement des inégalités et de concentration croissante de la propriété privée1. (Piketty capitalisme et ideologie P.716)

     

    Regarde ceux qui aujourd’hui aiment assez la société et les grands pour que, suite aux élections, le soleil et la pluie se lèvent pour tous les humains.

    Et Toi ? Avec qui ?

     

  • on vous a dit

    « Jésus disait à ses disciples :  « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes :je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. On vous a dit….moi je vous dis….» (Mt.5,17)

    Admirons celui qui leur propose de dépasser leurs manières de vivre !

    l'expérience du Japon montre que des politiques volontaristes, notamment en matière d'infrastructures publiques et d'investissement éducatif, peuvent venir à bout en quelques décennies d'inégalités statutaires anciennes particulièrement fortes, et qui dans d'autres contextes sont parfois perçues comme figées et inaltérables. Si les discriminations passées envers les classes parias ont laissé des traces, il reste que le Japon est devenu au cours du XXe siècle un pays dont le niveau de vie moyen est l'un des plus élevés de la planète, et où les inégalités de revenus se situent à un niveau intermédiaire entre l'Europe et les États-Vnis1. La politique menée par l'État japonais de 1870 à 1940 pour assurer le développement socio-économique et éducatif du pays et une certaine unification de la société n'était pas parfaite, mais elle était par exemple autrement plus unificatrice que celle menée en Inde par l'État colonial britannique, qui se préoccupait peu de réduire les inégalités sociales ou d'investir dans l'alphabétisation et la formation des basses castes.      (Piketty Capital et idéologie P.457)

                            Regarde ceux qui cherchent à dépasser nos manières de vivre !

                            Et Toi ? Avec qui ?

  • sel

     Jésus disait à ses disciples : « Vous êtes le sel de la terre.
    Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien :
    on le jette dehors et il est piétiné par les gens. ….

    alors, voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux. » (Mt.5,13…..)

    Admire cette ambition de Jésus

     

     « Cette sensibilité élémentaire au malheur des autres est caractéristique de la nouvelle façon de vivre de Jésus. Pour Jésus, le péché consiste en premier dans le refus de prendre part à la souffrance de l'autre, dans celui de voir au-delà du sombre horizon de sa propre histoire  ….. C'est ainsi qu'a commencé le christianisme, mise en commun de souvenirs et de récits à la suite de ce Jésus dont le  premier regard portait sur la souffrance d'autrui.

    159-160  je choisis le terme étranger de « compassion » pour exprimer le programme mondial du christianisme à l'époque de la mondialisation et du pluralisme constitutionnel des religions et des cultures. Et je n'entends pas par ce mot une vague sympathie venant d'en haut ou de l'extérieur, mais une capacité de « souffrir avec », de prendre part, de percevoir le malheur d'autrui d'une façon qui vous engage, une pensée agissante à la souffrance de l'autre. Cette compassion exige préalablement une disposition à changer son regard, à ce changement auquel les traditions bibliques (en particulier l'histoire de Jésus) nous réinvitent sans cesse, en nous demandant de voir les choses à travers le regard de l'autre, de percevoir d'avance et de jauger tout ce qui le menace, de consentir à ne pas en détourner les yeux, mais à les fixer sur lui au moins un peu plus longtemps que nous nous le permettrions spontanément. Cette compassion suscite l'impératif catégorique: «Regarde et vois » (H. Jonas). (dans :memoria passionis J.B. Metz P.159-160)

                           Cherche :qui actuellement souffre réellement avec les rejetés du monde ?

    Et Toi ? avec qui ?