vie
« Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit :
Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi.
Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. » (Jean 14,23-29)
Admire ce Jésus qui sait où il va après la mort !
Au Brésil des femmes s’organisent pour protéger nos vies : ce sont des défenseures afro-descendantes, des Indiennes, des migrantes, des noires, des LGBTIQ+. Et elles font entendre leurs voix pour celles qui portent les stigmates des violences et de la pauvreté qu’engendrent les inégalités. Le MST lance depuis dix ans un appel à l’organisation pour transformer les conditions de la propriété : « nous ne sommes pas la propriété des hommes et notre terre n’appartient pas non plus aux grandes entreprises aux mains des minorités blanches et riches ». Dans leurs activités se sentent l’amour, le bonheur et le pouvoir de transformer le monde. Dans les campagnes et les villes elles luttent pour des territoires libres afin de jouir de la vie, de la musique et de la poésie. Pour la terre, le travail et le droit d’exister. Voilà de quoi nous avons parlé avec Lucineia Miranda De Freitas. (DIAL Mai 2022)
Cherche où actuellement la Vie l’emporte sur la mort malgré tout.
Et en Toi ? ton organisation ?
Les premiers chrétiens se sont servis des catégories de pensée présentes dans leur monde pour dire la résurrection de leur maître. Mais ce qu'ils avaient à dire a fait éclater les catégories qu'ils empruntaient. Ils ont rassemblé une brassée d'images pour exprimer ce que leurs mots n'étaient pas habitués à dire: la vie, ici déjà, l'a emporté sur la mort.
Le discours chrétien sur la résurrection ne peut être qu'un discours en images. Encore une fois, penser l'au-delà, c'est penser l'inconnaissable. Entrons donc dans le jeu des images. Non pour nous arrêter à elles, ni pour tenter de regarder derrière; laissons-nous plutôt porter par elles. Elles parlent à notre imagination comme les peintres impressionnistes: par touches de couleur. (Marguerat-Résurrection P.25)