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baptiser ou bénir????

1 baptiser des bébés ou les bénir ?

347 L'Église a toujours réagi par rapport à cette tendance en ménageant des espaces intermédiaires entre l'existence quotidienne des femmes et des hommes et son culte sacramentel : ce sont lesdits « sacramentaux » qui se situent ici, à savoir ces multiples rites de l'eau, de la lumière, etc., et les bénédictions prodiguées à tel ou tel moment de l'année et de la vie. La piété populaire dont ………a trouvé dans cet  espace de larges possibilités de se déployer sous des formes très diverses et toujours inculturées.

 

348Quelle proximité entre la naissance d'un enfant et la Nouvelle d'une Bonté radicale toujours nouvelle ! Quelle parenté entre l'enchantement de deux personnes allant vers le mariage et la joie qui vient de l'Évangile !............ Mais peut-on nier que beaucoup de prêtres et acteurs pastoraux se demandent, parfois de manière inquiète, si, dans tel ou tel cas, ils célèbrent réellement un sacrement chrétien qui ne suppose pas seulement une « foi » élémentaire mais une véritable foi christique, aussi fragile qu'elle puisse être.

 

350 On le perçoit : il faut non seulement beaucoup de sens humain et de vérité dans les relations pour accueillir de: demandes concrètes et proposer ce qui convient aux demandeurs en se donnant une chance d'être entendu et en comptant pour cela sur le travail de l'Esprit saint en autrui. Le discernement sera d'autant plus libre qu'il ne sera pas d'emblée inséré dans l'alternative du tout ou du rien et donc accompagné d'une certaine créativité, y compris dans le domaine des rites à inventer. Les sacrements eux-mêmes sortiront ainsi de la mise en place d'une telle « gradualité » et seront revalorisés  dans leur véritable visée.(Urgences pastorales  de C.Theobald)

 

352-353 Le baptême est donc le sacrement fondamental de la tradition chrétienne, sacrement du « seuil » ou du « passage » qui fait de nous des « christiens », désormais portés par la foi au Christ Jésus. On pourrait être tenté de le réduire à un rite et aux signes déployés : l'eau versée sur le baptisé (ou sa plongée dans l'eau), son onction avec le saint chrême, l'habit blanc dont il est revêtu et la remise d'un cierge allumé. Ces beaux gestes (fixés par les photographes) renvoient cependant à une conversion, voire à une véritable transformation de la personne qui ne se réfère plus (seulement) à tel ou tel parent ou proche qui l'a autorisée à vivre, mais au Christ Jésus en qui elle croit, se laissant progressivement « configurer » à lui.

…………. Pour revenir au sacrement du baptême, il ne se réduit pas au moment même de la célébration, mais inaugure un « état » de mutation continuelle et de conversion missionnaire, si admirablement explicité par l'apôtre Paul grâce à l'utilisation de la métaphore du « vêtement » et du langage de la « configuration ». L'immanence du Christ mort et ressuscité dans le baptisé (cf. Ga 2,20 et Rm 6,3-11) trouve son correspondant dans le « vêtement » qu'il devient pour nous — « revêtez le Seigneur Jésus Christ » (Rm 13,14 ; Ga 3,27). Étrange formule, si l'on y réfléchit, car elle dit le désir du baptisé de Lui ressembler toujours davantage et de recevoir de lui la capacité de le redonner aux autres. .(Urgences pastorales  de C.Theobald)

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