division
Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. (Luc 12,49…)
Admire Celui qui a un tel projet
Aujourd’hui, on peut rencontrer chez beaucoup d’agents pastoraux, y compris des personnes consacrées, une préoccupation exagérée pour les espaces personnels d’autonomie et de détente, qui les conduit à vivre leurs tâches comme un simple appendice de la vie, comme si elles ne faisaient pas partie de leur identité. En même temps, la vie spirituelle se confond avec des moments religieux qui offrent un certain soulagement, mais qui ne nourrissent pas la rencontre avec les autres, l’engagement dans le monde, la passion pour l’évangélisation. Ainsi, on peut trouver chez beaucoup d’agents de l’évangélisation, bien qu’ils prient, une accentuation de l’individualisme, une crise d’identité et une baisse de ferveur. Ce sont trois maux qui se nourrissent l’un l’autre. (François, pape gaudium 78)
Cherche ceux qui actuellement ne cherchent pas à endormir les autres
Et TOI ? Ton organisation ?
Selon cette lecture, le feu devient symbole de la purification et de la transformation opérée par l'Esprit du Christ exalté et glorieux. Et c'est sans doute cette interprétation que favorise le v. 50, jumeau du précédent, qui indique elliptiquement que la venue du feu adviendra après que Jésus aura reçu le baptême de sa mort sanglante.
Si Jésus révèle ses désirs aux v. 49-50, aux v. 51-53 il décrit la réalité, les effets de son ministère en paroles et en actions. Jésus ne peut vouloir que la paix, bien eschatologique par excellence. Mais ses paroles, loin de susciter la paix, ont pour effet de provoquer la division - à la différence de la paix, (Attali)