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  • islam

    « l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout,
    et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »(Jean 14,26)

                Admire cette confiance de Jésus au moment de son départ vers le Père !

     

    Comme l'a dit le Bienheureux Christian de Chergé : « Pour entrer en vérité en dialogue, il nous faudra accepter, au nom du Christ, que l'islam ait quelque chose à nous dire de la part du Christ. » (Elodie cahiers 560)

    En 2001, notre plus jeune fils nous a annoncé sa conversion à la religion musulmane. Il avait vingt ans. Cela a raisonné comme un coup de tonnerre dans nos vies, la mienne, celle de Catherine, ma femme, et celle de notre fils aîné.

    Nous vivions notre foi et la partagions en équipe d'Action catholique ouvrière (ACO). …. Nous avons élevé nos deux enfants dans l'accueil, l'ouverture aux autres, dans ce qu'ils ont de meilleur en accueillant dans nos vies Dieu, le Tout-Autre, à contre-courant de notre société matérialiste et consumériste. Pour nous, foi en l'homme et foi en Dieu marchent ensemble.

    L'annonce de cette conversion a mis à rude épreuve notre esprit de tolérance et d'ouverture. Elle nous a mis à la croisée de deux routes : celle du rejet pur et simple de l'inconnu, et donc la coupure avec notre fils, et celle de croire que ce que nous avons vécu et construit avec lui et son frère était plus fort que tout. (Michel cahiers 560)

     

                Repère  aujourd’hui ceux qui sont bouleversés par l’Esprit de Jésus.

                Comment et avec qui accueilles tu ce  que l’islam nous dit de la part de Jésus ?

  • priere

    «  Père juste, le monde ne t’a pas connu,…tu les as aimés comme tu m’as aimé…. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » (Jean 17,20…)

    Admirons Jésus , la prière entretient et développe son désir le plus profond !

    « Regardez autour de vous, est-il si commun, si évident que les hommes s'aiment, ne voudraient pas causer de mal aux autres, se préoccupent suffisamment d'eux, s'entraident volontiers à vivre, quoi qu'il leur en coûte ? Poser en ces termes la question du salut revient à pousser un cri d'alarme - que nous adresserons à Dieu, et qui changera quoi à ce que vivent les hommes depuis toujours ? Il est vrai qu'ils appelaient Dieu au secours depuis longtemps sans que cela ait changé le cours de l'histoire, mais ce n'est pas à mendier l'aide de Dieu que mène au premier chef l'annonce du salut, c'est à libérer les ressources d'amour qui sont en nous et à aider à vivre ceux qui sont en manque d'amour. L'homme a appris à aimer depuis les débuts lointains où il s'exerçait à vivre selon sa nature, parce qu'il découvrait en lui une capacité d'aimer et un besoin d'être aimé, une source d'amour que Dieu avait déposée en lui en le créant à son image ; depuis ces commencements, l'amour n'a jamais cessé de se répandre dans l'humanité et d'humaniser l'histoire. Mais au prix d'une lutte incessante contre un égoïsme toujours renaissant et menaçant de submerger l'humanité parce que nous sommes par origine formés de terre et tirés de l'animal. L'appel au salut au nom de Jésus nous remet en mémoire son commandement de s'aimer les uns les autres, l'exemple qu'il en a donné jusqu'à en mourir, et la promesse que donner de notre vie aux autres est source de vie éternelle. Le salut prend ici son vrai sens, qui n'est pas de s'évader du temps ni de s'exiler du commerce des autres, mais d'accomplir son humanité en coopérant au vivre-ensemble des hommes.  (J.Moingt P209)

     

    Regarde ceux qui, dans la prière ou pas, lutent aujourd’hui pour libérer les sources d’amour !

    Et toi ? Avec qui ?