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  • synode1

    Commet l’église est née??

    105  l'histoire du premier christianisme est l'histoire de groupes différents, aux prétentions apostoliques, aux pratiques missionnaires et aux situations ecclésiales concurrentes.

    291 L’idée que le premier christianisme aurait été uni et que seul le temps aurait provoqué schismes et désunion est un mythe. Ce mythe historiographique nous a été légué par la chrétienté médiévale. En réalité, le christianisme fut pluriel dès l’origine. Il suffit de consulter le Nouveau Testament pour s’en convaincre : entre l’évangile de Matthieu et la lettre de Paul aux Calâtes, entre la lettre de Jacques et l’évangile de Marc, la diversité est flagrante. Cette diversité originaire tient au génie propre du christianisme, qui est sa capacité d’inculturation. Si le rapport à la tradition d’Israël, plus étroitement encore le rapport à la Loi (Torah), fut de toute manière déterminant, les diverses composantes de la chrétienté au Ier siècle ont été impactées par le contexte culturel et religieux dans lequel elles se sont fixées. Autrement dit : chaque courant chrétien a interprété l’événement Jésus Christ en fonction du milieu dans lequel se construisait sa théologie

    11 À rebours d'une autre idée convenue, l'Église n'est pas préformée. Aux origines du christianisme, il n'y avait pas de programme ecclésiologique préétabli susceptible d'induire des dynamiques séparatistes. Les textes fondateurs du Nouveau Testament n'ont pu servir à eux seuls de fondements théologiques à un quelconque modèle organisationnel qu'il aurait suffi de répéter, car ils ne s'intéressent guère à la question des structures ecclésiales. Au commencement, il n'y a pas de doctrine, mais un message, un « évangile » que des communautés reçoivent et méditent en développant une conscience ecclésiale préalable à toute institutionnalisation. La première Église de Jérusalem, figure de l'Église universelle et projection de la Jérusalem céleste, est définie dans les Actes des apôtres comme une « communauté du multiple » (plêthos), sans aucune autre référence structurante que la loi de majorité.

    Les assemblées des Églises ont été le berceau des Écritures.

     

  • verité

    « de la nuée, une voix se fit entendre :
    « Celui-ci est mon Fils, celui que j’ai choisi :écoutez-le ! »(
    Luc 9,35)

     

    Admire celui que le Père a choisi !

     

     

    Comme chrétien, nous ne détenons pas la vérité, mais nous avons rencontré quelqu’un qui EST la vérité ……Tant et tant de pages d’Évangile nous montrent Jésus louant la vérité, la bonté, la foi et la sainteté de personnes loin du peuple d’Israël, loin des croyances, et parfois fort peu recommandables… Il est La vérité, et avec un flair infaillible, il en découvre des semences dans toutes les cultures et dans toutes les existences. S’il est si dur avec certains croyants, c’est parce qu’il constate que, en pensant détenir seuls la vérité morale et doctrinale, ils s’enferment dans un terrible et hypocrite « entre-soi ».JM Eychenne évêque de Pamiers 10/03/2022

                                       Repère ceux qui, actuellement, cherchent la vérité au lieu de la posséder

                                       Et Toi ? avec qui ?

     

  • pouvoir

    Je te donnerai tout pouvoir ..si tu te prosternes devant moi (Luc 4,1...)

                                                       Admire celui qui refuse ce pouvoir

    Jésus est mort, comme il a vécu, en combattant, opposant …..eternel

            il a blasphémé, qu’avons-nous besoin de témoins ? il mérite la mort (Mt.,26,65)

    Il a souffert particulièrement à Jérusalem où il avait le courage de venir affronter ceux qui lui en voulaient à mort

            allons nous aussi et mourons avec lui (Jean 11,16)

    Ils l’ont condamné par ce qu’il ne cessait de s’opposer et en public

             méfiez vous du levain des pharisiens (Mt.16,12)….

             le monde me hait parce que je témoigne que ses œuvres sont mauvaises (jean 7,7)

     

    Il s’opposait en particulier au système et aux grands de ce monde religieux ou même politiques (représentants l’Empereur)

               IL vaut mieux qu’un seul meurt sinon  les romains….(Jean 11,47)…. »

    IL fut condamné aussi parce que c’était un meneur :

               Tout le monde se met a sa suite ( jean 12,19)

    Qui invitait à le suivre et à porter cette croix, (toujours  dans un sens très fort) :

               Si quelqu’un veut venir à ma suite…qu’il prenne sa croix

    IL était conscient des risques que son comportement et son action comportaient tout en croyant en sa résurrection :

    Il commença  a montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être mis à mort et le troisième jour ressusciter (Mt.16,21..)

    Le ressuscité est parmi nous ces jours ci particulièrement par ceux qui ont le courage de combattre comme Jésus et parfois avec lui. (mais pas seulement par eux bien sur)

     

    Pourquoi cet aspect essentiel de Jésus dans chacun des 4 évangiles est-il souvent ignoré en France ou même caché ? qui cela arrange-t-il ?

    Tout au long du carême saurons nous le suivre et le proclamer par notre vie ?

     

     

    ….Pour que la croix parle au croyant encore faut-il que le pasteur apprenne à connaitre  les combats pour la vie de ses interlocuteurs et leur donne à voir en quoi elle les concerne. (Raimbault. Institut catholique de Paris-dans :Après jésus P.242)