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  • qui suis je?

    Qui est Dieu ? Non pas tout d'abord une croyance générale dans la toute-puissance de Dieu, etc., qui n'est pas une véritable expérience de Dieu, mais un prolongement du monde. La rencontre avec Jésus-Christ. La prise de conscience d'avoir affaire ici à un renversement de toute existence humaine par le fait que Jésus « n'existe que pour les autres ». Cette vie de Jésus « entièrement pour les autres », voilà l'expérience de la transcendance.
    Ce n'est que de cette liberté vis-à-vis de soi-même, de cette « vie pour les autres » jusqu'à la mort, …... La foi est la participation à cette existence du Christ (incarnation, croix, résurrection). Notre relation à Dieu n'est pas une relation « religieuse » avec l'être le plus haut, le plus paissant, le meilleur que nous puissions imaginer – là
    n'est pas la vraie transcendance -, mais elle consiste en une nouvelle vie « pour les autres », en la participation à l'existence de Jésus. Ce ne sont pas les tâches infinies et inaccessibles qui sont la transcendance, mais le prochain qui est placé sur notre chemin…..mais « l'homme pour les autres », c'est-à-dire le crucifié. L'homme qui vit de la transcendance. »(Bonhoeffer-résistant et prohète P.145)

     

    Pour ce martyr du nazisme Jésus est l’homme pour les autres .

    Et pour toi qui est-il ?

  • messe 1

    «  Savons-nous ce que cela veut dire quand, recevant un morceau de pain, nous disons que nous recevons le corps du Christ ? Croyons-nous que Jésus est là avec deux bras, deux pieds? Il a voulu dire: «C’est moi que vous recevez en mangeant ce pain». Est-ce qu’il a besoin de se loger dans le pain, de décontexturer le pain pour se faire un petit espace ? C’est par la foi que nous recevons le corps du Christ dans le partage du pain. Et d’ailleurs les Pères disaient: nous recevons le corps du Christ et nous sommes nourris d’Esprit Saint. « La chair ne sert à rien, c’est l’Esprit qui fait tout», telle est la conclusion du discours de pain de vie dans Jean 6. »     J.Moingt « l’évangile sauvera l’Eglise »P.161

     

                Louons le Seigneur qui se donne à nous quand nous y  croyons.

                Le Christ ressuscité n’est pas dans le pain, mais  Il est là quand nous le célébrons !

    Comment  accueilli-tu cette révélation ?

    Comment, dans les célébrations, es-tu nourri d’Esprit Saint ?

  • Esprit efficace

    « L’Eglise a sauvé la culture gréco-latine, elle a sauvé la société en y maintenant l'ordre romain, elle a apaisé les violences, adouci et éduqué les mœurs, souvent œuvré pour la paix civile, la réconciliation, la justice, elle a construit des cités et des villages, défriché les terres, répandu l'instruction, fondé des hôpitaux et des hospices, elle est venue au secours des plus petits, des plus pauvres, des malades et des victimes des nombreuses épidémies, elle a préludé aux services sociaux des États modernes, structuré la société européenne et sa culture. Il convient d'admirer en tout cela qu'une Église tellement imbue de son pouvoir sur la société, et qui en a tant abusé, l'ait néanmoins mis au service du monde et des tâches séculières ; qu'elle ait inspiré à tant de chrétiens le désir de venir en aide à leurs frères, victimes de la dureté des temps et des mœurs, et même de leur consacrer leur vie entière ; et enfin qu'une grande partie de ces activités de bienfaisance, collectives ou individuelles, visait à soulager les misères des corps, nonobstant la préoccupation du salut éternel. Tous ces signes donnent à comprendre que l'Esprit Saint, malgré les entraves que subissait sa mission, entretenait dans le cœur des fidèles l'authenticité et la générosité de l'esprit évangélique et maintenait sauve la singularité du christianisme en tant que religion : recherche du bien commun de l'humanité voulu par Dieu lui-même, souci de la destinée terrestre et pas seulement éternelle des individus, respect du corps lié à celui de l'âme. »

    (J.Moingt Dieu qui vient à l’homme P.744)

     

    Louons l’Esprit Saint qui ne nous  a pas attendus pour travailler les problèmes terrestres !

    Comment aujourd’hui participes-tu aux  actions collectives des humains pour le bien commun ?