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  • spécial Rio

    un point de vue trés(trop) enthousiaiste!De NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À RIO DE JANEIRO, 

    À la une du Point.fr

    On le savait proche des gens, on l'a découvert leader charismatique. Jamais François n'oublie son rôle d'évêque de Rome, de chef de l'Église. Lui qui, selon les rumeurs, aurait refusé le poste en 2005 assume pleinement ses nouvelles responsabilités. Quand il réunit les évêques dans la cathédrale de Rio de Janeiro au Brésil, c'est pour taper du poing et les rappeler à l'ordre. La désaffection des fidèles ? La faute à "l'incohérence de certains chrétiens et des ministres de l'Évangile". Une allusion directe aux scandales sexuels ou financiers qui touchent des membres du clergé.

    Durant son discours devant ses pairs - un millier d'évêques et des milliers de prêtres, mais aussi des religieux, des religieuses, des séminaristes venus du monde entier -, il trace clairement les grandes lignes de son pontificat. François ne veut pas d'une Église "trop haute", trop "faible", "auto-référentielle" et "prisonnière de ses langages rigides". "Le monde semble avoir fait de l'Église comme une survivance du passé, insuffisante pour les questions nouvelles. Peut-être l'Église avait-elle des réponses pour l'enfance de l'homme, mais non pour son âge adulte", martèle-t-il.

    François galvanise les foules

    Le pape souhaite construire, reconstruire une Église au langage "simple et direct". Le souverain pontife a montré l'exemple à suivre au Brésil. "Mettez le bordel ! Mettez le feu dans les diocèses. Ne restez pas enfermés dans vos communautés. L'Église doit sortir dans la rue", clame-t-il dans la cathédrale de Rio devant une assistance de cinq mille personnes médusées. Plus tard, il fustige "la corruption et l'égoïsme des institutions politiques". Avant de monter dans l'avion qui le ramène à Rome, il enfonce le clou. Au Conseil épiscopal latino-américain, il attaque "l'idéologisation" de l'Évangile. "Ne vous offensez pas, mais nous sommes très en retard sur notre temps", déplore-t-il. Sur la chaîne de télévision brésilienne Globo, il confie : "Je n'apprécie pas les jeunes qui ne protestent pas." Un discours mobilisateur, provocateur, quasi révolutionnaire qui ne laisse pas indifférent. "On dirait presque un marxiste !" s'exclame une journaliste brésilienne.

    La mission des prêtres du monde entier telle qu'il la conçoit ? "Ne pas rester enfermés dans leur paroisse", "sortir" pour évangéliser ceux qui sont loin et "aller dans les favelas chercher et servir le Christ". Le souverain pontife insiste bien sur le rôle social qu'il imagine pour l'Église. Une visite dans une favela, l'inauguration d'un hôpital pour les toxicomanes... François a le sens des symboles. Comme la minute de silence demandée pour la Française tuée dans un accident de bus en Guyane sur la route des JMJ ou ses prières pour les 245 victimes de l'incendie d'une discothèque brésilienne, au début de l'année. En parlant de manière concrète d'événements, le pape s'inscrit dans son temps.

    Décidément, ce pape de 76 ans sait parler aux jeunes et aux foules. Il jongle entre le portugais et l'espagnol. Ou multiplie les clins d'oeil et les gestes de complicité avec ses auditeurs. Devant la foule réunie sur la plage de Copacabana, il lance sous les rires et les applaudissements : "J'ai toujours entendu dire que les Cariocas avaient peur de la pluie et du froid. Vous démontrez que la foi est plus forte que la pluie et le froid !" Au balcon de la basilique d'Aparecida, il bénit le public de "manière interactive" en demandant : "Une mère oublie-t-elle ses enfants ?" Le public en délire lui répond : "Non !" Puis c'est hilare, au milieu des cris, qu'il promet de revenir à Aparecida en 2017. "Il a toujours ce sourire, ce côté curé de paroisse humble et très accessible", s'extasie Corentin, un jeune pèlerin français.

    François, l'homme de la situation

    Sur la forme, François confirme son pragmatisme, avec son refus des protocoles. À la dernière minute, il préfère un bain de foule dans les rues de Rio à la réception de la présidente brésilienne Dilma Rousseff. Plus tard, il insiste malgré un agenda surchargé pour rencontrer ses compatriotes argentins qui lui manquaient tant. Il oblige aussi ses gardes du corps à ne pas montrer leurs armes. Hors de question que le monde puisse voir une telle image. Il réservera d'ailleurs plusieurs sueurs froides aux agents de sécurité en saluant quelques fidèles personnellement. François, qui confessait lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires qu'il ne craignait pas de mourir dans ses fonctions, raffole du contact. En hommage aux Indiens qui le saluent dans le Théâtre municipal de Rio, il se coiffe de la cocar indienne pour le plus grand plaisir des photographes. À l'Argentin qui lui tend depuis la foule de Copacabana un maté, la boisson chaude argentine, il le prend et en boit une gorgée. Le poids des mots, l'importance des images.

    Mis à part son étiquette de "pape des pauvres", on connaissait finalement assez peu François avant ces Journées mondiales de la jeunesse. Durant une semaine forte en émotions et clôturée par une messe devant 3 millions de personnes - mieux que les Rolling Stones ! -, Jorge Bergoglio a prouvé qu'il semble bien être l'homme de la situation. À charge pour lui de poursuivre les réformes à son retour à Rome. Une lourde tâche qui ne fait que commencer.

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  • jésus pourquoi faire?3

    3 Les Hébreux, dont la foi originelle en Yahvé participait de leur environnement païen, ………. croyaient en un seul Dieu, créateur du ciel et de la terre, que la Bible grecque appelle également Père tout-puissant et Sauveur ; ils concevaient l'acte créateur comme une activité continue qui préserve les hommes des périls mortels qui les menacent à longueur de temps.

    Est-ce que,aujourd’hui, nous sommes créés ? Qu’est-ce que cela veut dire ?

    Aux approches de l'ère chrétienne, ayant toujours vécu sous l'occupation des armées païennes étrangères, ils n'avaient plus d'espoir de salut que dans la venue du Règne de Dieu qui libérerait leur pays de cette captivité et rassemblerait leur peuple dans la sainteté et la paix perpétuelle, ce qui ne les empêchait pas de craindre la venue de Dieu qui jugerait les hommes et châtierait les coupables.

     

    Le Salut c’était la libération politique. Est-ce que, aujourd’hui,certains attendent une libération?

    certains l'atendent-ils de Dieu ? Quand tu lis l’évangile, où est-ce que tu retrouves cela ? Comment Jésus a-t-il réagi ?(par ex.Luc 22,35-45)   

    Et Toi ?

  • special bresil

    BUREAU DE PRESSE DU SAINT-SIÈGE

    EMBARGO

    jusqu’au moment où il sera prononcé

    confronter avec le texte prononcé

    4

    RIO DE JANEIRO - 25.07.2013 - 11:00

    Varginha (Manguinhos)

    Visite

    Traduction officielle

    Chers frères et soeurs,

    Il est beau de pouvoir être ici avec vous ! Dès le début, en programmant ma visite au Brésil, mon désir était de

    pouvoir visiter tous les quartiers de cette Nation. J’aurai voulu frapper à chaque porte, dire " bonjour ", demander un verre

    d’eau fraîche, prendre un " cafezinho ", parler comme à des amis de la maison, écouter le coeur de chacun, des parents, des

    enfants, des grands-parents… Mais le Brésil est si grand ! Et il n’est pas possible de frapper à toutes les portes ! Alors j’ai

    choisi de venir ici, de visiter votre ‘Communauté’ qui représente aujourd’hui tous les quartiers du Brésil. Qu’il est beau

    d’être accueillis avec amour, avec générosité, avec joie ! Il suffit de voir comment vous avez décoré les rues de cette

    ‘Communauté’ ; cela aussi est un signe d’affection, il naît de votre coeur, du coeur des Brésiliens qui est en fête ! Merci

    beaucoup à chacun de vous pour le bel accueil ! Je remercie Monseigneur Orani Tempesta et les époux Rangler et Joana

    pour leurs chaleureuses paroles.

    1. Dès le premier moment où j’ai mis pied sur la terre brésilienne et aussi ici, au milieu de vous, je me sens accueilli.

    Et il est important de savoir accueillir ; c’est encore plus beau que tout embellissement ou décoration. Lorsque nous sommes

    généreux dans l’accueil d’une personne, je vous le dis, et que nous partageons quelque chose avec elle – un peu de

    nourriture, une place dans notre maison, notre temps – non seulement nous ne restons pas plus pauvres, mais nous nous

    enrichissons. Lorsqu’une personne qui a besoin de manger frappe à votre porte, je sais bien que vous trouvez toujours une

    façon de partager la nourriture ; comme dit le proverbe, on peut toujours " ajouter plus d’eau aux haricots " ! Et vous le

    faites avec amour, montrant que la véritable richesse n’est pas dans les choses, mais dans le coeur !

    Et le peuple brésilien, en particulier les personnes plus simples, peut offrir au monde une précieuse leçon de

    solidarité, une parole souvent oubliée ou tue, parce qu’elle gêne. Je voudrais faire appel à celui qui possède plus de

    ressources, aux autorités publiques et à tous les hommes de bonne volonté engagés pour la justice sociale : ne vous lassez

    pas de travailler pour un monde plus juste et plus solidaire ! Personne ne peut rester insensible aux inégalités qu’il y a

    encore dans le monde ! Que chacun, selon ses possibilités et ses responsabilités, sache offrir sa contribution pour mettre fin

    à beaucoup d’injustices sociales. Ce n’est pas la culture de l’égoïsme, de l’individualisme qui souvent régule notre société,

    à construire et à mener vers un monde plus habitable, mais la culture de la solidarité qui voit dans l’autre non un concurrent

    ou un numéro, mais un frère.

    Je désire encourager les efforts que la société brésilienne fait pour intégrer toutes ses composantes, même les plus

    souffrantes et nécessiteuses, dans la lutte contre la faim et la misère. Aucun effort de “pacification” ne sera durable, il n’y

    aura ni harmonie, ni bonheur pour une société qui ignore, qui met en marge et abandonne dans la périphérie une partie

    d’elle-même. Une telle société s’appauvrit ainsi simplement et perd même quelque chose d’essentiel pour elle-même.

    Rappelons-nous-le toujours : c’est seulement quand nous sommes capables de partager que nous nous enrichissons

    vraiment ; tout ce qui se partage se multiplie ! La mesure de la grandeur d’une société est donnée par la façon dont elle

    traite celui qui est le plus nécessiteux, qui n’a rien d’autre que sa pauvreté !

    2. Je voudrais vous dire aussi que l’Église, “avocate de la justice et défenseur des pauvres contre les inégalités sociales

    et économiques intolérables qui crient vers le ciel” (Document d’Aparecida, p. 395), désire collaborer à toute initiative ayant

    le sens du vrai développement de tout homme et de tout l’homme. Chers amis, il est certainement nécessaire de donner du

    pain à celui qui a faim ; c’est un acte de justice. Mais il y a aussi une faim plus profonde, la faim d’un bonheur que seul Dieu

    peut rassasier. Il n’y a ni de véritable promotion du bien commun, ni de véritable développement de l’homme quand on

    ignore les piliers fondamentaux qui soutiennent une Nation, ses biens immatériels : la vie, qui est don de Dieu, valeur à

    préserver et à promouvoir toujours ; la famille, fondement de la vie ensemble et remède contre l’effritement social ;

    BUREAU DE PRESSE DU SAINT-SIÈGE 4/2

    l’éducation intégrale, qui ne se réduit pas à une simple transmission d’informations dans le but de produire du profit ; la

    santé, qui doit chercher le bien-être intégral de la personne, aussi dans sa dimension spirituelle, essentielle pour l’équilibre

    humain et pour une saine vie en commun ; la sécurité, dans la conviction que la violence peut être vaincue seulement à partir

    du changement du coeur humain.

    3. Je voudrais dire une dernière chose. Ici, comme dans tout le Brésil, il y a beaucoup de jeunes. Vous, chers jeunes,

    vous êtes particulièrement sensibles aux injustices, mais souvent vous êtes déçus par des faits qui parlent de corruption, de

    personnes qui, au lieu de chercher le bien commun, cherchent leur propre intérêt. À vous aussi et à tous, je répète : ne vous

    découragez jamais, ne perdez pas confiance, ne laissez pas s’éteindre l’espérance. La réalité peut changer, l’homme peut

    changer. Cherchez, vous les premiers, à apporter le bien, à ne pas vous habituer au mal, mais à le vaincre. L’Église vous

    accompagne, vous apportant le bien précieux de la foi, de Jésus Christ qui est « venu pour que les hommes aient la vie, pour

    qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10, 10).

    Aujourd’hui à vous tous, en particulier aux habitants de cette ‘Communauté’ de Varginha je dis : vous n’êtes pas

    seuls, l’Église est avec vous, le Pape est avec vous. Je porte chacun de vous dans mon coeur et je fais miennes les intentions

    que vous avez au fond de vous-mêmes : les remerciements pour les joies, les demandes d’aide dans les difficultés, le désir

    de consolation dans les moments de peine et de souffrance. Je vous confie tous à l’intercession de Nossa Senhora Aparecida,

    Mère de tous les pauvres du Brésil, et je vous donne avec grande affection ma Bénédiction.

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