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  • violence2

    À la mort d'Hérode, la rage contenue depuis des années se déchaîna et il y eut, en différents points de la Palestine, des troubles et des soulèvements. À Jéricho, Simon, l'un de ses esclaves, mit à profit la confusion qui régnait. Soutenu par quelques hommes, il mit à sac le palais royal et l'incendia. C'est probablement aussi à cette époque que le berger Atronge attaqua, dans les environs d'Emmaüs, des soldats d'Hérode qui convoyaient un chargement de blé et d'armes. L'épisode le plus sérieux eut lieu à Séphoris, où Judas, fils d'un ancien chef de bandits, Ézéchias, se mit à la tête d'un groupe de révoltés. Il prit la ville, mit à sac le palais royal et s'empara des armes et des marchandises qui y étaient entreposées.

    La réaction de Rome ne se fit pas attendre…… L'intervention fut brutale….. Flavius Josèphe dit qu'il y eut « environ deux mille crucifixions au total »

     Jésus avait alors trois ou quatre ans et vivait dans le village de Nazareth, à cinq kilomètres à peine de Séphoris. Nous ignorons ce que sa famille a pu subir. Ce qui est certain,c' est que l'intervention romaine resta longtemps dans les mémoires. Les habitants des petits villages n'oublient pas aisément les horreurs de ce genre. Il est vraisemblable que Jésus les ait entendus rapporter avec une grande tristesse. Il savait parfaitement de quoi il parlait lorsque, plus tard, il décrivait les Romains comme les « maîtres des nations » qui gouvernaient les peuples « en seigneurs absolus », en les « opprimant sous leur pouvoir(Mc.10,42-44) ».

     Il est probable que Jésus ne s'est jamais senti en sécurité dans son territoire2.

    (Pagola dans « Jésus approche historique »P.32-34)

     

    Jésus a connu la violence, dés son enfance !

    Comment l’a-t-il vécue ?

    Et toi ? Comment la vis-tu ?

     

  • priere

    Aux époques reculées où apparaissent les premières manifestations cultuelles, la conscience des individus est fortement ….suspendue au futur, en attente de ce qui peut arriver, la maîtrise de son environnement lui échappe à peu près complètement. La prière est pour lui une condition de survie, une option sur l'avenir, une projection dans l'en-avant du temps issue d'un élan vital, elle lui est connaturelle.

    Il ne faut pas situer la religion sur un plan de causalité, la réduire à un schéma matérialiste, productiviste, et  méconnaître l'intention de demande, d'attente, de défi peut-être et pourtant d'espoir qui se signifie dans la prière, dont le culte est la forme publique et collective.

    ….. la prière jaillit spontanément tel un aveu d'indigence et d'impuissance. ……Le culte est la pointe extrême, à la limite de ses forces, de l'arrachement du groupe au tissu compact de causes et d'effets dont il ne peut pas s'extirper, la tentative de s'ouvrir, de s'offrir au temps nouveau, exempt des enchaînements du passé, source de possibilités toutes neuves, champ d'expériences inédites pour la liberté humaine. ….. tentative d'une prise de contact avec l'invisible de ce monde, avec la loi qui le gouverne et qui pourrait être secrètement accordée avec le souffle de la liberté humaine, ……pressentiment d'un invisible du monde en connivence avec l'esprit humain, d'une aspiration commune à la liberté qui aurait sa source dans la puissance qui a jeté  l'homme au monde avec la faculté de l'inventer nouveau en s'innovant lui-même. La prière est l'offrande à la grâce d'un jour différent.

    "Dieu", invoqué dans le culte, sous quelque appellation que ce soit, est donc le nom de ce qui peut arriver —….de ce qui peut surgir soudain -—, à ma demande toutefois, qu'elle soit prière ou défi, car je ne reconnaîtrais pas ce qui va surgir si je ne l'attendais pas — et cependant contre toute prévision, car je n'ai sur l'événement espéré aucun pouvoir, si ce n'est celui de l'appeler à l'aide ou même de le défier de me porter secours…….

    le culte montre la société ouverte sur un au-delà d'elle-même,

    (J.Moingt, Croire au Dieu qui vient P.132-133 )

     

     

    La science nous a habitué à chercher les causes et les conséquences : pourquoi je suis malade ?..........mais………. pourquoi je t’aime ????

     La science n’explique pas tout, loin de là ! Heureusement !

    Cherche dans ta vie, tout ce que la science n’explique pas, n’expliquera jamais !

    La prière veut nous ouvrir à d’autres possibilités !

    Quelle place fais-tu à la prière ? au culte ?

     

  • penser???

    « Il arrive alors que beaucoup de gens qui croyaient sous la pression d'une croyance commune, parce que tout le monde croyait et se faisait baptiser, n'ont pas fait l'effort de croire par eux-mêmes, de penser leur foi par eux-mêmes quand cette pression sociale n'existait plus. Leur foi s'en est allée sans même s'en apercevoir. C'est le cas de beaucoup de gens autour de nous quand la foi n'est pas assez personnalisée, quand on a cru à cause de l'autorité de l'Église, de l'instituteur, de monsieur le curé. Alors la foi s'étiole, on se retire de toutes les pratiques religieuses qui n'ont plus d'intérêt » (Moingt l’évangile…. P.132)

                Nous sommes invités à croire par nous même, c’est formidable ;

                Continues à chercher pourquoi tu fais confiance à J.C ? en Eglise ?

                Comment peux-tu aider d’autres personnes à penser par elles-mêmes ?