gloire
« Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée…ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » (Jean 17,20…)
Admire ce Jésus qui partage sa gloire, sa grandeur….
Depuis 2013, des centaines de femmes se rassemblent au sein du réseau WoMin pour « soutenir et travailler aux côtés et en solidarité avec les communautés et les militants de 10 pays africains qui résistent à l'extractivisme, depuis l'extraction minière, pétrolière et gazière jusqu'aux mégaprojets industriels ». Leur action s'organise autour de la dénonciation des coûts du modèle exractiviste et de la diffusion d’alternatives de développement.(CCFD terrre solidaire 2022-05-28
Admirons Celui qui donne à ces femmes la force de lutter ainsi !
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UN CANTIQUE DE PAQUES
Deux textes illustrent à merveille le langage d'exaltation: un cantique cité par Paul et le récit de l'Ascension. Le cantique est cité par Paul dans sa lettre aux Philippiens. Cet hymne, très ancien, est construit comme un diptyque, en deux volets contrastés. Le premier déploie le drame de l'abaissement de Jésus, qui s'est exposé jusqu'à l'extrême, la mort en croix. Lui qui est de condition divine n'a pas considéré comme une proie à saisir d'être l'égal de Dieu, mais il s'est dépouillé, prenant la condition d'esclave..., devenant obéissant jusqu'à la mort, la mort sur une croix (Ph 2,6-8).
A cet appauvrissement radical de Jésus répond l'acte de Dieu, qui élève le Christ auprès de lui. Cette levée du Christ est le geste de Pâques. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a conféré le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom-dé Jésus tout genou fléchisse, dans les deux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que le Seigneur, c'est Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père (Ph 2,9-11).
Un axe vertical haut/bas est particulièrement visible ici: Jésus s'est abaissé/Dieu l'a élevé. Celui que les hommes n'ont pas reconnu dans son abaissement, Dieu l'a fait Seigneur. La foi de Pâques est ce regard qui, dans la fragilité d'autrui, repère les signes cachés de la grandeur que Dieu lui confère. (Marguerat resurrection P.19)