google roserevangile

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Roger reflexions - Page 145

  • merveilles

    « celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je pars vers le Père » (jean 14,12)

     « Avant, j'avais le sentiment que la crise, bien réelle, décourageait non seulement les agriculteurs, mais aussi dissuadait les jeunes de s'aventurer dans les activités professionnelles agricoles. Lors de mes visites, j'ai constaté bien au contraire que beaucoup de jeunes étaient attirés par toute une palette de métiers qu'ils pouvaient y investir et qui les intéressaient. Par exemple, j'ai fait la connaissance d'un jeune passionné de mécanique et qui, constatant la modernisation des outils dans l'agriculture, commençait à concevoir une activité professionnelle possible et motivante.

    En réalité, tous ces jeunes ont une réelle motivation par rapport à un métier, une voie de professionnalisation, ce que n'ont généralement pas les jeunes que je rencontre dans les filières générales ou dans des lycées professionnels. Dans les maisons familiales rurales, l'alternance permet aux élèves d'entrevoir davantage, et bien plus concrètement, ce que pourra être leur activité dans un futur proche. Et cela les motive. Même chez ceux qui viennent d'autres milieux, qui ne sont pas originaires du monde rural, il y a une attirance des espaces ruraux et de l'agriculture, pour diverses raisons : contact avec la nature, sentiment d'une certaine liberté de manœuvre. Il y a enfin, chez beaucoup de ces jeunes, une fibre écologique qui les pousse à investir dans cette voie.

    Tout cela n'enlève rien aux difficultés des éleveurs et cultivateurs, bien sûr (J.LM.Brunin  évêque du Havre)

     

    Admirons ce Jésus qui voit que nous allons faire des choses plus grandes !

    Et toi, qu’admires-tu dans ce qui naît ? Avec qui cela nait-il?

  • voleur

    «le voleur ne vient que pour voler, égorger faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie en abondance. » (jean 10,10)

    « Le projet de souveraineté alimentaire, c'est le projet d'une définition collective et explicite de nos besoins alimentaires, et des moyens agricoles d'y répondre. Or aujourd'hui, les réalités de la production et du marché agricole sont le produit de calculs d'acteurs économiques dans une logique de compétition qui vise la «conquête de marchés». Il en résulte une agriculture de plus en plus découplée de sa destination sociale : produire notre alimentation. (Conf. Paysanne)

     

    « Les structures de péché s'imposent bien plus sûrement par l'indifférence à l'injustice et par le désespoir. Le péché structurel est indifférence et désespoir, ces deux contraires de l'amour et de l'espérance. » (Nebel P/569)

     

    Admirons Jésus Christ qui dénonce et ne cesse de venir pour la vie en abondance !

    Comment vient-il encore guérir et donner la vie ?

    Comment participes-tu aux luttes  pour la souveraineté alimentaire ? Avec quelle organisation ?

     

  • souffrir

    « Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »Luc 24,13…..

    « l'implosion des marchés financiers en 2008. Pour renflouer les banquiers menacés de faillite ou limiter les effets économiques et sociaux de leur cupidité et de leur impéritie, les Etats et les banques centrales ont dépensé sans compter, parvenant ainsi à convertir une montagne de dettes privées en un gouffre de dettes publiques. Après qu'ils eurent pris en charge la facture de la crise, argument a été tiré des dettes ainsi souscrites pour enjoindre aux Etats de privatiser ce gui reste de services publics et de déréglementer complètement les marchés du travail. Au besoin en installant pour un temps à leur tête des hommes issus des milieux bancaires à l'origine de la crise. Comme le montre le cas d'école de la « crise grecque », il y a là bien plus que le procédé bien connu de privatisation des bénéfices et de socialisation des pertes : une remise en cause frontale du droit des peuples à se gouverner eux-mêmes. Le mot d'ordre de Friedrich Hayek visant à « détrôner la poli­tique55 » et à instaurer une « démocratie limitée » qui mette hors de portée électorale la question de la répartition des richesses est ainsi méthodiquement mis en œuvre en Europe. » (Supiot la gouvernance par les nombres P.312)

     

    Admirons ce que Jésus a souffert en luttant pour entrer dans la plénitude de la vie !

    Et toi reconnais-tu la vie du ressuscité en ceux qui souffrent en luttant comme Jésus?