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  • croire

    « Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. » (jean 20, 19….)

    Dis merci !!!Combien de fois les parents répètent-ils à leur enfant : dis merci ?

    « À mon sens, quand des gens prient, quels que soient leur degré de croyance et leurs connaissances religieuses, ils devraient surtout être dans une attitude d'action de grâce, une attitude où l'on dit d'abord « merci ». La prière a pour première fonction d'exprimer la gratitude. Je reviens à ce que j'ai dit du terme kâfir dans le Coran, que l'on traduit improprement par «mécréant» alors qu'il renvoie à l'idée de celui qui recouvre quelque chose, en l'occurrence les signes et les bienfaits de Dieu. Or la vie est un bienfait bien visible, même quand elle s'avère difficile à... vivre. Le kâfir, comme je l'ai avancé, c'est l'ingrat, celui qui ne sait pas faire preuve de gratitude.

    Pour moi, il s'agit donc d'abord de dire merci dans la prière. De là vient que la prière, autrement dit la relation à Dieu, ne peut être que poétique. Elle ouvre un espace d'imagination, d'action, d'éthique. Sinon, on aura tendance à ramener Dieu à soi, à en faire sa chose et donc à rendre notre vie et celle des autres infernales. Il est vrai que beaucoup de croyants, lecture du Coran à l'appui, ont une conception de Dieu qui comptabilise, d'un Dieu qui fait ses comptes et qui nous fera payer notre dette : avec tel nombre de points, on ira au paradis, avec tel autre, on ira en enfer ! Cette conception répandue de Dieu est à l'évidence une vue humaine, trop humaine. Dieu, c'est d'abord l'expérience intime de l'Ultime. C'est cette altérité radicale qui fait que, en s'adressant à lui dans notre intériorité, nous ne pouvons mentir. C'est un vis-à-vis exigeant à l'égard de nos propres constructions. ….Le Coran est une trace de la Parole, car celle-ci nous échappe, en ce sens que l'événement de la parole nous échappe. Il reste une trace écrite, qui nous met automatiquement en chemin. Mais cette trace, que représente l'espace textuel du Coran, il faut constamment la redéployer. Le Coran s'exprime par des signes, qui doivent nous guider vers l'au-delà. (Rachid Benzine --les milles façons d’être juif ou musulman.P.213)

    admire ce Jésus qui enseigne à croire

    Quand? Comment dis-tu merci?

  • paques

    « Vous cherchez Jésus de Nazareth, le crucifié : il est ressuscité, il n’est pas ici ;…. : “Il vous précède en Galilée; » Marc 16,7

    N’en déplaise à Brassens on ne nous va pas finir dans le trou, mais je veuxbien qu’on rit…comme des fous !

    «Je voudrais faire appel, de manière particulière, aux hommes de l'armée et plus concrètement à ceux des bases de la Garde Nationale, de la police et des casernes. Frères, vous faites partie de notre peuple, vous tuez vos propres frères paysans et devant un ordre de tuer que vous donne un autre homme, doit prévaloir la loi de Dieu qui dit : Tu ne tueras pas ! Aucun soldat n'est obligé d'obéir à un ordre qui est contraire à la loi de Dieu. Une loi immorale, personne ne doit l'accomplir…..
    Plusieurs se surprennent, ils pensent que le christianisme ne devrait pas se mêler de toutes ces choses, alors que c'est le contraire. Vous venez d'entendre dans l'Evangile du Christ qu'il est nécessaire de ne pas tant s'aimer soi-même, de ne pas désirer s'éviter les risques de la vie que l'histoire exige de nous, et que celui qui désire éloigner de lui ce danger perdra sa vie. Au contraire, celui qui se donne par amour du Christ au service des autres, celui-ci vivra comme le grain de blé qui ne meurt qu'en apparence. S'il ne mourait pas, il demeurerait seul. Si la récolte existe, c'est parce qu'il meurt, parce qu'il se laisse immoler dans cette terre, et c'est ainsi qu'il produit la récolte1. »

    Lorsque l'archevêque termine son homélie, comme si le meurtrier l'écoutait avec attention et attendait sa conclusion, une détonation se fait entendre. Bang ! Touché d'une seule balle explosive en plein cœur, il s'écroule inanimé derrière l'autel de la chapelle. Nous sommes le 24 mars 1980, il est 18h 15, au petit hôpital des cancéreux de San Salvador2. (Carrier dans « Mgr O.A.Romero » P.332)

    Admirons ce Jésus qui, tout en craignant la mort,  n’a cessé d’affronter les puissants, sur que la mort physique n’est pas la fin de tout !

    Et toi comment la peur de mourir t’empêche de prendre des risques dans la vie?  Dans quelle organisation ?