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Roger reflexions - Page 33

  • resignation

    « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
        Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
        À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.

                                    Souviens-toi de Celui qui a déçu  quand il fut vaincu dans ses combats.

    Les autorités françaises détournent le regard de la situation haïtienne car elles refusent de reconnaître leur responsabilité dans la crise actuelle. Changer d’orientation reviendrait pour elles à prendre la mesure de cet échec, faire leur mea culpa, écouter les Haïtiens, avoir la volonté et le courage de changer de politique, en se confrontant aux États-Unis qui maintiennent Haïti sous leur joug. Las, les journaux et le gouvernement français regardent ailleurs, entretiennent l’amnésie, prélude à l’amnistie.

    Par lâcheté, la France s’entête à évoquer d’hypothétiques élections auxquelles personne ne croit et qui, de toute façon, sont impossibles dans les conditions actuelles. Quoi de plus facile que de s’en tenir au cliché autrement plus confortable d’un pays ingouvernable ou maudit, de nègres incapables, et de la France, pays des droits humains, qui a tout fait – sans succès – pour Haïti .(Dial 3655 F.Thomas, Belgique) le 4 avril 2023.)

                                                                      Cherche actuellement tous ceux qui sont déçus ?

                                                                           Et Toi qu’est ce que ta vie montre ?ton groupe ?

     

    Rendue croyable par la proximité de Dieu sur la croix, la résurrection confirme également l'intuition la plus profonde des crucifiés dans le présent — même si cette intuition est toujours menacée par la résignation, le scepticisme ou le cynisme — : à savoir que, au plus profond, le bien est plus réel que le mal, alors même que celui-ci nous entoure de toutes parts ; que la grâce est plus réelle que le péché, alors même que celui-ci continue à porter la mort ; et qu'il y a plus de vérité dans l'obstination de l'espérance qui recherche toujours le nouveau, qui est toujours en quête de libérations historiques, qui se refuse à se résigner à ce que l'histoire comporte de limites et de péchés partout présents, que dans l'apparente sagesse de la résignation.

    L'obstination de l'espérance, voila ce que la résurrection dit en dernière instance aux crucifiés ;(Sobrino)

  • bagarres

    Les grandi Pèlerinages exacerbaient les passions et le parvis du Temple était en perpétuelle ébullition. Les rixes y étaient fréquentes et les bagarres dégénéraient aisément en émeutes; le moindre geste pouvait passer pour une provocation, tant il y avait eu de maladresses. Lors de la Pentecôte de l'an 4 avant notre ère, c'est du Temple que partit la grande insurrection nationaliste. (Baslez St.Paul P.250)

  • Pourquoi?

    «  l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
        Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara :
    « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »(
    Jean 20,19-31)

    Admire celui qui n’oublie pas les souffrances terrestres

    Chez Valérie, dans un petit village du Gard, les discussions avec "[s]es deux ados" tournent souvent autour du même sujet. "Ils me disent 'Ohlalala, ça va être chaud la paie, maman'", raconte cette éducatrice spécialisée de 50 ans. Depuis le 19 janvier, cette mère célibataire a fait grève à 12 reprises. De quoi amputer ses revenus d'environ 1 000 euros, sans compter le jour et demi de RTT utilisé. Un "sacrifice", pour celle qui gagne 2 000 euros net par mois. Conséquence pour ses deux grands enfants : "On a différé l'achat de la paire de baskets", explique Valérie. "Et on va plutôt prendre de l'occasion qu'aller en magasin", précise-t-elle. Au supermarché, la quinquagénaire traque désormais les étiquettes "-50%" sur les produits presque périmés. Les loisirs vont aussi être réduits pour toute la famille : "On n'ira pas en vacances au camping cet été... mais chez des amis !"(France info 2023-04-13)

    Cherche tous ceux qui actuellement lutent et souffrent

    Et Toi ? ton  groupe ?

    Quel narcissisme ne serait pas celui du croyant qui, face à l'immense souffrance des créatures, ne voudrait voir dans l'œuvre divine qu'un motif de jubilation, mais jamais entendre son cri de protestation contre ce visage obscur de Dieu ?

    ……. La foi du chrétien n'est pas seulement cantique, mais aussi cri, ainsi que le montrent bien les derniers mots de la Bible.. ………nous n’avons apparemment que trop peu de théologie du Samedi saint, et, si je puis parler ainsi, nous avons dangereusement raccourci le chemin et le délai qui séparent le Vendredi saint du dimanche de Pâques. Je pense que, dans le christianisme, il faudrait restituer à ce Samedi son atmosphère. ……….son langage n'est pas purement et simplement pur langage de vainqueurs, comme c'est le cas dans le mythe. C'est ici qu'on peut entrevoir la distance qui sépare la théologie de la mythologie. Celle-ci oublie la question douloureuse, et c'est d'ailleurs en quoi elle peut se montrer plus thérapeutique, plus rassurante et plus « maîtresse des contingences » que la foi chrétienne comment peut-on lier la souffrance présente dans le monde, celle des innocents, avec l'idée d'un Dieu créateur tout-puissant? - et de celle de la relation que le retard de la parousie a rendue fort précaire entre l'annonce du salut et sa venue - pourquoi ne vient-il pas ? (Metz)