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Roger reflexions - Page 34

  • lutter

    "Il n’est pas facile de maintenir la croix de Jésus. Ce ne fut pas facile après Auschwitz, même avec des témoins impressionnants par leur qualité humaine et leur foi. Ça ne l’a pas été non plus en Amérique latine dans la foulée de Medellín. À Aparecida, l’Église a fait marche arrière. Et même si l’on y a dit de bonnes choses sur Jésus et sur le royaume de Dieu, ce n’était pas suffisant pour retrouver avec vigueur la croix de Jésus avec ses raisons historiques. José Comblin(9) a écrit : « Ce qui occupe un lieu central dans les Évangiles n’apparaît pas : le conflit de Jésus avec les prêtres, les docteurs de la loi, les pharisiens, les grands de l’époque. Ce conflit est le fil conducteur des Évangiles. » Sans cela « c’est l’Évangile qui satisfait les bourgeois », ajoute Comblin "(Sobrino 2015)

  • démon

    Le combat contre les assauts du « monde » n'est pas, en effet, seulement contre des forces extérieures, il se joue aussi dans l'intime de la conscience de chacun.

    Certains préfèrent continuer à parler de Satan comme d'un individu néfaste, d'autres estiment qu'il est la personnification du Mal universel; qu'importé! L'essentiel, c'est que Jésus l'a terrassé lorsque, par fidélité au Père, il a définitivement ouvert aux hommes la relation vivante avec Dieu, celle que Satan s'efforçait d'empêcher ou de détruire. Il est inhérent à notre condition humaine et aussi à l'authenticité de notre « oui » que Satan nous affronte, par le biais du « monde » hors de nous et en nous, à sa présence tout à la fois acharnée et déjà vaincue.(X.Leon-Dufour)

  • tout risquer

     Jésus dit aux disciples : « Revenons en Judée. »    Les disciples lui dirent : Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider,et tu y retournes ? »
        Jésus répondit : « N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
        mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. »
        Après ces paroles, il ajouta : « Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
        Les disciples lui dirent alors : « Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
        Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort, et je me réjouis de n’avoir pas été là,
    à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »
        Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres disciples :
    « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »

     

    Admire ce Jésus qui va et entraine là où il risque d’être tué

     

    «...(en Irak) Falloudja a connu Al-Qaida et Daech, mais c'est bien le déluge de bombes américaines au phosphore blanc et à l'uranium appauvri qui a fait de cette ville un laboratoire de l'horreur,

    Vingt ans après l'invasion américaine de 2003, les cas de cancer ont explosé et environ un enfant sur cinq naît toujours avec des malformations congénitales. Du jamais-vu. D'après des données confidentielles recueillies à l'hôpital de FaHoudja où il n'a pas été possible d'accéder, c'est le cas d'au moins 3348 bébés nés entre 2010 et 2022.La plupart ne survivent pas. (La croix2023-03-20)

     

     

                                 Cherche : qui risque et lutte contre l’empire du mal actuel ?

     

                                Et Toi ? ton groupe ?

     

     

     

    En somme, si l'on ne peut pas préciser le fondement historique de l'épisode de Lazare,, il est légitime d'admettre l'existence, à l'arrière-fond du récit, d'une tradition judéenne sur un fait de retour à la vie ; des traces ou des indices de cette tradition peuvent d'ailleurs être conjecturés à partir de certaines données évangéliques14. Jean aurait utilisé et transformé une tradition marginale en fonction de sa perspective théologique. (X.Leon-Dufour)