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Roger reflexions - Page 60

  • synode 12

    5---l’évangile de Jean

    Le quatrième évangile, dont la rédaction date des années 90, émane d'un courant spécifique du christianisme ancien appelé « johannisme ». Ce courant s'est placé sous l'autorité de la figure apostolique de Jean. Il regroupe des communautés d'Asie Mineure, en cette fin de Ier siècle où le rapport entre chrétiens et Juifs s'est considérablement tendu. Jésus, salué comme « le roi d'Israël »,……….. Mais à cette révélation, « les Juifs » dans le quatrième évangile opposent un déni catégorique. .. Cette image négative reflète la situation des communautés johanniques

    , elles font face à l'hostilité déclarée des synagogues, qui expulsent les chrétiens de leurs rangs. L'antagonisme entre Eglise et Synagogue, entaché même de violence, atteint ici son point de non-retour.

  • synode 11

    4---l’héritage paulinien

    Après la disparition de l'Apôtre (mort entre 60 et 64), son héritage s'est décliné en plusieurs courants, dont les écrits du Nouveau Testament portent les traces. D'un côté, l'évangile de Marc (peut-être écrit à Rome, et antérieur aux trois autres) livre un récit de la biographie de Jésus dominé par la théologie paulinienne de la croix :Les pratiques rituelles juives appartiennent au passé.

    D'un autre côté, les Actes des Apôtres font mémoire des origines du christianisme

     Le livre des Actes témoigne cependant d'une fracture irrémédiable entre l'Église et la Synagogue - une fracture in désirée par les missionnaires et contraire aux efforts de Paul

    Les lettres aux Éphésiens et aux Colossiens, des écrits tardifs, laissent percevoir un détachement plus marqué encore face à la tradition juive. Deux intérêts majeurs se font jour. Premièrement, le développement de l'Église vue comme le corps du Christ, où s'opère le « mystère » qu'est la réconciliation des Juifs et des païens34. L'Église est considérée comme une entité universelle, à laquelle le Christ ressuscité confère une dimension cosmique.

    Pour une chrétienté sans temple, la maison est devenue le lieu de la pratique quotidienne de la foi. Quant aux célébrations cultuelles, elles se déroulent dans les Eglises de maison.

    Une autre caractéristique de l'héritage paulinien est l'effondrement de l'attente eschatologique, c'est-à-dire l'attente de la fin des temps.

    Certes, la venue future du règne de Dieu figure toujours à l'horizon du temps, mais le christianisme ne vit plus dans un entre-deux, entre la première venue de Jésus et sa seconde venue (parousie) ; il s'est installé dans l'histoire, et le temps s'allonge

  • gloire

    « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée…ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » (Jean 17,20…)

     

                                                       Admire ce Jésus qui partage sa gloire, sa grandeur….

     

    Depuis 2013, des centaines de femmes se rassemblent au sein du réseau WoMin pour « soutenir et travailler aux côtés et en solidarité avec les communautés et les militants de 10 pays africains qui résistent à l'extractivisme, depuis l'extraction minière, pétrolière et gazière jusqu'aux mégaprojets industriels ». Leur action s'organise autour de la dénonciation des coûts du modèle exractiviste et de la diffusion d’alternatives de développement.(CCFD terrre solidaire  2022-05-28

     

    Admirons  Celui qui donne à ces femmes la force de lutter ainsi !

    Cherches en d’autres actuellement

     

    UN CANTIQUE DE PAQUES

    Deux textes illustrent à merveille le langage d'exaltation: un cantique cité par Paul et le récit de l'Ascension. Le cantique est cité par Paul dans sa lettre aux Philippiens. Cet hymne, très ancien, est construit comme un diptyque, en deux volets contrastés. Le premier déploie le drame de l'abaissement de Jésus, qui s'est exposé jusqu'à l'extrême, la mort en croix. Lui qui est de condition divine n'a pas considéré comme une proie à saisir d'être l'égal de Dieu, mais il s'est dépouillé, prenant la condition d'esclave..., devenant obéissant jusqu'à la mort, la mort sur une croix (Ph 2,6-8).

    A cet appauvrissement radical de Jésus répond l'acte de Dieu, qui élève le Christ auprès de lui. Cette levée du Christ est le geste de Pâques. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a conféré le Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom-dé Jésus tout genou fléchisse, dans les deux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que le Seigneur, c'est Jésus Christ, à la gloire de Dieu le Père (Ph 2,9-11).

    Un axe vertical haut/bas est particulièrement visible ici: Jésus s'est abaissé/Dieu l'a élevé. Celui que les hommes n'ont pas reconnu dans son abaissement, Dieu l'a fait Seigneur. La foi de Pâques est ce regard qui, dans la fragilité d'autrui, repère les signes cachés de la grandeur que Dieu lui confère. (Marguerat resurrection P.19)