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Roger reflexions - Page 62

  • synode 8

    1---La première église de Jérusalem

     

    391 En réalité le christianisme fut pluriel des l’origine

    --La première Eglise de Jérusalem : des  disciples groupés autour des apôtres, attachement aux rites juifs et conviction que l’envoi du Messie inaugure une nouvelle ère dans l’histoire du salut.

    Si le peuple fait bon accueil à cette annonce, les autorités religieuses (le Sanhédrin de Jérusalem) tentent de faire obstacle aune évangélisation jugée indésirable. Le conflit s'envenime, jusqu'à son paroxysme : la lapidation d'Etienne, Etienne est le chef de file d'un groupe particulier de l'Église de Jérusalem, que Luc appelle « Hellénistes ». Il s'agit de Juifs hellénisés, donc parlant grec, --

     

    à Jérusalem, plusieurs pôles existaient déjà dans le christianisme primitif, générateurs de zones missionnaires distinctes. Parmi tous ces apôtres dont il(Saül) se dit le dernier, il met à part Céphas (Pierre) cl Jacques, puis les Douze.

    Quand il arriva de Damas, Saûl ne rencontra que Céphas et Jacques, les chefs des deux factions qui subsistaient à Jérusalem après la dispersion des hellénistes.

    Jacques, le parent de Jésus, était à la tête des convertis de stricte obédience , très légalistes et très élitistes.

    Pierre, avec Jacques fils de Zebédée, animait un groupe plus ouvert aux perspectives missionnaires. Saûl ne choisit pas entre ces deux courants : il voulut se faire reconnaître de tous.  

    Céphas, c'est-à-dire Pierre, résidait encore à Jérusalem, qu'il ne quittait que pour de courtes missions en Palestine et qui resta son port d'attache jusqu’à l'exécution de Jacques fils de Zébédée, vers 41.C'était la figure de proue du christianisme jérusalemitain, même (ou surtout!) pour un observateur extérieur : il guérissait, il prêchait, il organisait la communauté et en assurait la discipline ; on l'avait arrêté à plusieurs reprises21

  • bon pasteur

    «Jésus déclara : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent.
        Je leur donne la vie éternelle :jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. (
    jean 10,27)

    Admire Celui qui connait bien ses brebis

    La rémunération moyenne des dirigeants du CAC 40 a atteint des records en 2021,………. En moyenne, un dirigeant d'une des entreprises intégrées à cet indice boursier a gagné 8,7 millions d'euros en 2021,…………. Un montant qui a augmenté de 60% par rapport à 2019 – et qui a doublé par rapport à 2020, année où la crise sanitaire avait forcé beaucoup d'entreprise à se serrer la ceinture. Cette hausse intervient alors que les recettes des entreprises du CAC 40 ont elles aussi atteint des sommets, avec près de 160 milliards d'euros de bénéfices selon un calcul de l'AFP. Les plus grandes fortunes de France ont également vu leur richesse bondir après la crise sanitaire. »(France info 2022-04-21)

                                       Cherche actuellement: qui connait cet aspect de la vie des brebis ?

    Et Toi ? ton Eglise ?

     

     

    Le président du groupe de réflexion The Shift Project, Jean-Marc Jancovici, faisait partie du groupe d'experts du climat reçus mercredi par Emmanuel Macron. Si on veut que la planète ne se réchauffe pas de plus de deux degrés par rapport à sa température dite préindustrielle, il faut que les émissions de gaz à effet de serre baissent de 5% par an, tous les ans à partir de maintenant. Or, elles augmentent.(France info 07/05/2022)

     

     

  • synode 7

    (7)

    495 Au début du IIe siècle, très peu d'écrits circulent dans les Églises. À part la lecture lors des offices communautaires, tout est restitué de mémoire, et cela est vrai encore dans les homélies ou les traités des Pères. Cependant, parmi les divers groupes qui se disent chrétiens, certains, dès le IIe siècle, utilisent des « évangiles », des « actes » et d'autres écrits de formes diverses pour élaborer leurs propres doctrines ; quelques-uns sont progressivement rejetés par les responsables d'Eglises, qui les considérèrent comme gnostiques ou hérétiques. Marcion avait ainsi proposé son propre corpus de textes en éliminant purement et simplement toutes les Écritures juives et la plus grande partie de ce qui deviendra le Nouveau Testament, pour ne conserver que des parties de l'évangile selon Luc et  les lettres de Paul. Qu’il s’agisse de amputation ou de syncrétisme, de tels usages  sont ressentis comme inacceptables par les penseurs chrétiens les plus nombreux. et les plus influents et les poussent à fixer, progressivement, la liste des saints écrits reconnus par tous. Petit à petit, un tri s'opère. Justin est le premier à mentionner un corpus de textes lus dans les assemblées, qu'il appelle les « Mémoires des apôtres ». Il les identifie aux évangiles lorsqu'il précise qu'ils ont été écrits par les apôtres et leurs disciples5, mais ne mentionne pas leur nom. Ses citations, faites de mémoire, montrent qu'il utilise librement ses sources, tant il n'existe pas encore de frontière entre transmission orale et écrits. A la même époque, dans l'Église syriaque, le texte évangélique le plus ancien est le Diatessaron de Tatien, une harmonisation des quatre évangiles recousus en un seul texte continu, qu'on a appelé aussi « évangile des mélangés ». Avec Irénée de Lyon, (120-202) à la génération suivante, la situation évolue sensiblement. Dénonçant les hérétiques qui manipulent les textes et répandent des opinions qui menacent la foi de l'Église, Irénée précise lesquels, parmi les premiers écrits qui circulent, sont authentiques: Matthieu. Marc Luc et Jean, qui écrivent dans un livre « l'Évangile » reçu du Seigneur ; les autres apôtres, le témoignage de Pierre et des disciples7, Philippe, Paul, Etienne, et les autres tels que consignés dans les Actes. Tous ces témoignages sont, dit-il, une extension des Écritures juives et les accomplissent8. Ils forment ensemble un témoignage de l'Évangile tétramorphe. Bien qu'il n'existe pas encore de Nouveau Testament en tant que tel, il mentionne donc la quasi-totalité du futur corpus et en fixe déjà, par conséquent, les premières limites. Il évoque fréquemment la « règle (kanôri) de vérité » ou « de foi » : établie par la tradition apostolique, elle garantit l'harmonie et la cohérence du « corps de vérité » que sont les Écritures.