réagir

« Mais n’agissez pas d’après leurs actes,car ils disent et ne font pas.
    Ils attachent de pesants fardeaux, difficiles à porter, et ils en chargent les épaules des gens ;mais eux-mêmes ne veulent pas les remuer du doigt. »Mc23,1…..

« L’insertion dans les luttes populaires pour la libération a été — et demeure — pour de nombreux chrétiens en Amérique latine le début d’une nouvelle manière de vivre, de communiquer et de célébrer leur foi. Qu’ils soient issus de ces classes populaires elles-mêmes ou qu’ils viennent d’autres secteurs sociaux, ils cherchent dans les deux cas — même si c’est à travers des ruptures et des chemins différents — une identification consciente et claire avec les intérêts et les combats des opprimés du continent. C’est là le fait majeur qui marque la vie de la communauté chrétienne au cours de ces dernières années en Amérique latine. Ce fait a été et continue à être la matrice de l’effort de clarification théologique qui a conduit à la théologie de la libération. Celle-ci n’est pas compréhensible sans sa relation à une telle pratique. Aujourd’hui, la pratique libératrice des classes populaires, avec ses avancées et ses reculs, pose de nouvelles questions : sur le plan social et politique, d’abord, mais également, à partir de là, pour la conscience chrétienne et théologique du moment. ( G.Gutierrez « la force historique des pauvres » .P.163)

 

Réjouissons nous Jésus invite à réagir et Il l’a fait lui-même!

Et Toi, comment réagis-tu ? avec qui ? contre quel comportement ?

coeur de riche?

« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux. » (Mt.5,1-12)

« Faisons nôtre, par conséquent, l’exemple de saint François, témoin de l’authentique pauvreté. Précisément parce qu’il avait les yeux fixés sur le Christ, il a su le reconnaître et le servir dans les pauvres. Si, par conséquent, nous voulons offrir une contribution efficace pour le changement de l’histoire, en promouvant un vrai développement, il est nécessaire d’écouter le cri des pauvres et de nous engager à les faire sortir de leur condition de marginalisation. En même temps, je rappelle aux pauvres qui vivent dans nos villes et dans nos communautés de ne pas perdre le sens de la pauvreté évangélique qu’ils portent imprimé dans leur vie…..

 

De nos jours, malheureusement, tandis qu’émerge toujours davantage la richesse insolente qui s’accumule dans les mains de quelques privilégiés et souvent est accompagnée de l’inégalité et de l’exploitation offensant la dignité humaine, l’expansion de la pauvreté à de grands secteurs de la société dans le monde entier fait scandale. Face à cette situation, on ne peut demeurer inerte et encore moins résigné. À la pauvreté qui inhibe l’esprit d’initiative de nombreux jeunes, en les empêchant de trouver un travail ; à la pauvreté qui anesthésie le sens de responsabilité conduisant à préférer la procuration et la recherche de favoritismes ; à la pauvreté qui empoisonne les puits de la participation et restreint les espaces du professionnalisme en humiliant ainsi le mérite de celui qui travaille et produit ; à tout cela, il faut répondre par une nouvelle vision de la vie et de la société. (François, pape 13062017)

 

Admirons ce Jésus qui lutte contre la pauvreté sans désirer avoir un cœur de riche

Et Toi comment garde tu un cœur de pauvre ! avec qui !

commandement

« apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, …. l’un d’entre eux,  posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve :     « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Mt.22,34)

 

 « Les populations sont donc obligées de chercher un avenir ailleurs soit à partir des migrations internes, à partir des migrations internationales.

Ces migrations internationales ont été réalisées et continuent de se réaliser grâce à la construction de fantasmes et avec la complicité des technologies de l'information et de la communication comme on peut le voir dans certains espaces, surtout dans ce qu'on appelle les « quartiers populaires », où les populations sont en suspens, c’est à-dire qu'elles ne sont ni de là-bas, ni d'ici.

Nous prenons à témoin des jeunes utilisant leur Smartphone pour se connecter à longueur de journée cherchant à être informés de l'actualité aux Amériques, en Europe tout en vivant l’austérité de la vie dans les banlieues sénégalaises. »

« Nous avons libéré la France », donc « c'est un droit pour nous d'avoir le visa et de partir ».

 l'école est en perte vitesse. on dit souvent: « avoir une chance, c'est mieux qu'avoir une licence. »               (Aly Tandian sociologue Sénégal)

Bref, les injustices sont encore très grandes et flagrantes au Sénégal, en Afrique et dans le monde, au risque de susciter encore et toujours  des luttes contre l’impunité. La lutte pour plus justice est autant un devoir qu’un droit, il nous faut la poursuivie courageusement, inlassablement. (Mamadou Mbodji)

 

Demandons à Jésus : Aujourd’hui, quel est le grand commandement ?