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Roger reflexions - Page 183

  • a venir

    07122014

    Qu’est-ce que les gens attendent autour de nous ?

    Pas le salut dans une vie céleste, dont l'espérance exclusive a été principalement répandue par la foi chrétienne, mais un salut modestement inclus, quoique non enfermé, dans la vie d'ici-bas, avec un prolongement espéré, quoique obscur, dans la permanence, et la transcendance, des liens qui unissent les hommes ici-bas et qui portent le sens de la vie au-delà des bonheurs et surtout des malheurs de l'existence terrestre……………

     

    (Il y a) un lien originel entre la foi révélée et les croyances communes aux peuples des anciens temps. …(Ils nous aident à)ancrer le salut, dès le début, dans des désirs et des besoins réellement éprouvés par des hommes rivés aux tâches de l'existence et aux affaires de la cité, et ainsi de se préserver du risque de l'aliéner, une fois révélé, c'est-à-dire de le déshumaniser, alors que le Christ entend bien apporter le salut de l'homme "tout entier", de tout l'humain.

    (J.Moingt  croire…P. 48)

     

    Qu’est-ce que les gens attendent autour de toi ?

    Comment  pendant ce temps de l’avent tu prends au sérieux ces attentes ?

  • a vent

    Le lien de Jésus à Jean a pour principale signification de l'intégrer au mouvement apocalyptique……….: un climat de déception et de désarroi s'était installé en Israël dans les derniers siècles avant Jésus, les promesses de l'Alliance ne se réalisaient pas, la prophétie s'était tarie, de nombreux juifs, qui supportaient impatiemment la domination étrangère avec tous les maux qu'elle entraînait, avaient perdu confiance dans la médiation du Temple et dans les autorités religieuses, compromises avec l'occupant, et vivaient dans l'attente ambiguë du Jour de Yahvé, à la fois espéré et redouté.

    Tel est le climat évoqué par les premières paroles du Baptiste : "II dit aux foules qui venaient pour être baptisées : Rejetons de vipères, qui vous a avertis de fuir devant la colère à venir ?" (Q_3,7). Ces paroles violentes s'inscrivent d'emblée dans un contexte conflictuel aigu.      J.Moingt Croire au Dieu qui vient P.186

                            Comment ce  climat ressemble-t-il  au nôtre ?

                            Alors, comment vas-tu vivre cet Avent ?

  • le mal

    Nous possédons diverses sources qui offrent des indices concernant les pratiques des exorcistes du temps de Jésus : le témoignage personnel de Flavius Josephe sur un exorciste juif appelé  Eléazar ; le récit d’un auteur romain du II° siècle , Lucien de Samosate, sur un exorciste syrien venu de Palestine ; la curieuse description qui présente Abraham en exorciste  dans la genèse apocryphe trouvée à Qumran ; le livre de Tobie, rédigé aux alentours de l’année 200 avant J.C. les papyrus magiques gréco-romains, bien que de date plus tardive et géographiquement éloignés de la Palestine permettent eux aussi de sa faire une idée de l’arrière plan culturel sur lequel a du se dérouler l’action de Jésus.

    Le nom sacré le plus utilisé par les exorcistes juifs à cette époque  était celui de Salomon. Flavius Josephe  parle de la renommée dont jouissait, dans les légendes juives  le roi Salomon en tant que  sage, connaisseur  des sciences occultes et expert  en exorcismes.

     

    Jésus agit comme d'autres exorcistes de son époque, mais il en diffère. Il est probable que ses combats contre les esprits malins n'étaient pas ressentis comme insolites dans les villages de Galilée, mais il y avait dans sa façon d'agir des choses qui, sans doute, devaient surprendre ceux qui l'observaient de près. Jésus se rapproche du langage et des gestes des exorcistes de son temps, mais il semble établir avec les possédés une relation particulière. Il n'emploie pas les outils des autres : anneaux, bagues, amulette-encens, lait de femme, cheveux. Sa force vient de lui. Il suffit de sa présence et du pouvoir de sa parole pour qu'il s'impose. Àla différence des autres, aussi, qui conjurent les démons au nom  d'une divinité ou d'un personnage sacré, Jésus n'éprouve pas le besoin de révéler l'origine de son pouvoir. Il ne dit pas au nom de qui il expulse les démons, il ne prononce aucun nom magique, n'invoque aucune force secrète. Il n'emploie pas de formules ou  d'incantations mystérieuses. Il ne fait même pas appel à son Père II affronte les démons par la seule force de sa parole : « Sors de lui / d'elle » ; « Tais-toi » ; « Sors de lui et n'y rentre plus ». Tout  laisse à penser que, lorsqu'il combat les démons, il est convaincu d'agir avec la force même de Dieu.

    (Pagola 180-181)

    Jésus agit comme les autres et différemment ! admire

    Qui lutte contre le mal aujourd’hui ? et Toi ? comment?