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Roger reflexions - Page 185

  • royaume

    Pour autant que nous puissions le savoir, Jésus n'a jamais eu à l'esprit une stratégie concrète de caractère politique ou religieux pour construire le Royaume de Dieu. Pour lui, l'important est que tous reconnaissent Dieu et « entrent » dans la dynamique de son Royaume. Ce n'est pas une question purement religieuse, mais un engagement aux profondes implications d'ordre politique et social ; l'expression même de « Royaume de Dieu », qu'il a choisie comme symbole central de tout son message et de toute son action, ne laisse pas d'être un terme politique qui ne peut que susciter des attentes chez tous, et aussi une grande méfiance dans l'entourage du gouverneur romain et dans les cercles hérodiens de Tibériade. Le seul Empire reconnu dans le monde méditerranéen, et au-delà, c'était « l'Empire de César ». Que veut suggérer Jésus en annonçant aux gens que le « Royaume de Dieu » arrive3 ?

    C'est l'empereur de Rome, avec ses légions, qui établit la paix et impose sa justice au monde entier, en soumettant les peuples à son empire. C'est lui qui leur apporte le bien-être et la sécurité,

    1 Bien des chrétiens parlent aujourd’hui de « construire » ou de « bâtir » le Royaume de Dieu. Jésus n’a jamais employé ce langage.

    2 Les évangiles traduisent invariablement le terme de « royaume » employé par Jésus par le  mot basileia qui, dans les années 30 n’était utilisé que pour parler de « l’empire » de Rome

     (Pagola « Jésus approche historique »118-119)

     

    Admire ce langage réaliste des évangiles. (Cela parlait à tous, mais dans un double sens !)

                            Aujourd’hui cherche une expression qui parlerait autant ?

  • yahve

    Depuis les temps anciens, les Juifs donnaient à Dieu le nom de « Yahvé » pour le différencier des dieux des autres peuples1. A partir de l'Exil, pourtant, ce nom a été de moins en moins employé. Le « saint nom » de Yahvé a été réservé au culte officiel rendu dans le Temple2. Dans les circonstances ordinaires, on utilisait des expressions telles que « le Très-Haut », « la Puissance », « Le Lieu saint », « Celui qui habite le Temple », « le SeigneurJésus, comme ses contemporains, utilise aussi ces formulations mais elles ne sont pas caractéristiques de son style. Ce qui vient: du plus profond de lui, c'est « Père ».

     

    1Selon Michée, prophète juif entre 738 et 693 av. J.-C. « Tous les peuples marchent chacun au nom de son Dieu, mais nous, nous marcherons au nom de Yahvé, notre Dieu. pour toujours et à jamais » (4, 5).

    2Nous savons que ce nom était prononcé par le grand prêtre, lorsqu'il pénétrait dans la partie la plus sainte du Temple, le jour de l'Expiation (Yom Kippour).

     

     En réalité, Jésus ne parle pas de Dieu, mais du Royaume de Dieu. À la base de son expérience religieuse, il y a un changement décisif de focalisation : Dieu est pour les hommes et non les hommes pour Dieu ….. C'est pourquoi il ne saurait y avoir de sabbat ou de culte agréable à Dieu si ce n'est pas pour le bien des hommes.

     (Pagola330-336)

    Jésus ne parlait pas de Dieu !!  mais de son Père et du notre !

    Et toi de Qui parles quand tu en as l’occasion??

  • Royaume de Dieu

    Bien que cela puisse surprendre Jésus n’a parlé que du « Royaume de Dieu » et non pas de « l’Eglise ». L’expression est reprise 120 fois dans les évangiles synoptiques ; l’Eglise n’apparait que 2 fois (Mt.16,18 et 18,17) et ce n’est visiblement pas un terme employé par Jésus.

    l’expression « Royaume de Dieu » est à peine citée dans l’Ancien testament (Pagola 100-102)

    Jésus : pour lui, qu'y a-t-il de plus important, qu'est-ce qui est au centre de sa vie, quelle est la cause à laquelle il s'est consacré tout entier, sa préférence absolue ? La réponse ne fait aucun doute : Jésus vit pour le Royaume de Dieu. C'est sa véritable passion. La cause à laquelle il se donne entièrement, pour laquelle il lutte ; la cause pour laquelle il est persécuté et exécuté. Pour Jésus. « seul le Royaume de Dieu est absolu, tout le reste est relatif ».

    Au centre de sa vie, il n'y a pas seulement Dieu, mais Dieu avec son projet concernant l'histoire humaine. Il ne parle pas de Dieu seulement, mais de Dieu avec son royaume de paix, de compassion et de justice. Il n'appelle pas les gens à faire pénitence devant Dieu, mais à « entrer » dans son Royaume. Il n'invite pas, sans plus, à chercher Dieu, mais à « chercher le Royaume de Dieu et sa justice ». Quand il met en marche cette mouvance de gens qui le suivent, qui prolongent sa mission, il ne les envoie pas fonder une nouvelle religion, mais annoncer, préparer le Royaume de Dieu. (Pagola P.488)

    Est-ce bien vrai ?

    Est-ce cela qui préoccupe l’Eglise ?

    La mission Ouvrière ?

    Comment vas tu le mettre plus au centre de ta vie ?