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Roger reflexions - Page 186

  • femmes 2

    Parmi les pauvres qui entouraient Jésus, il y avait un grand nombre de femmes ; privées de l'appui d'un homme, elles étaient sans doute les plus vulnérables. Par ailleurs, dans cette société patriarcale, être femme signifiait être destinée à vivre dans un état d'infériorité et de soumission aux hommes. Était-ce là ce que voulait le Dieu compatissant dont parlait Jésus ? Ne connaîtraient-elles pas une vie plus digne au Royaume de Dieu ? Comment Jésus les voyait-il et les comprenait-il ?

    Ce qui surprend d'abord, c'est de le voir entouré de tant de femmes : des amies chères, comme Marie de Magdala, les sœurs Marthe et Marie de Béthanie, qu'il aimait tant des malades, comme l'hémorroïsse, ou des païennes, comme la Syro-Phénicienne ; des prostituées, méprisées par tous, ou des disciples fidèles, comme Salomé, et beaucoup d'autres encore qui l’ont accompagné jusqu'à Jérusalem, et ne l'ont pas quitté, même pendant son exécution. On ne peut en dire autant d'aucun prophète d'Israël. Que trouvaient ces femmes en Jésus ? Comment ont-elles osé s'approcher de lui pour écouter son message ? Comment certaines d'entre elles se sont-elles aventurées à quitter leur foyer et se rendre à Jérusalem, en affrontant certainement le scandale ?

    (Pagola P.218)

     

    Admirons cette attitude de Jésus.

    Aujourd’hui qu’est-ce que les femmes apprennent à la société ? à l’Eglise ?

    Que pourraient elles lui apprendre davantage si nous  laissions faire le Seigneur?

  • la femme

    (Au temps de Jésus,) La femme était appréciée pour sa fécondité et son travail au foyer. C'est sur elle que reposaient le soin d'élever les enfants, d'habiller la famille, de préparer les repas, outre les autres tâches ménagères. Par ailleurs, elle prenait à peine part à la vie sociale du village. Sa place était au foyer. Elle n'avait aucun contact avec les hommes autres que ceux de son groupe familial. Elle ne s'asseyait pas à la table du banquet lorsqu'il y avait des invités. Les femmes se réunissaient entre elles et s'entraidaient dans leur propre univers. De fait, la femme appartenait toujours à quelqu'un. La jeune fille passait du joug de son père à celui de son époux. Le père pouvait la vendre comme esclave, pour garantir une dette, mais ce n'était pas le cas pour le fils, appelé à assurer la continuité de la famille. Son époux pouvait la répudier et l'abandonner à son sort. La situation de la femme répudiée était particulièrement tragique, ainsi que celle des veuves : elles se trouvaient sans honneur, sans biens et sans protection, au moins tant qu'elles ne rencontraient pas un homme qui les prenne en charge. Plus tard, Jésus les défendra de la discrimination, les accueillera parmi ses disciples, et adoptera un attitude catégorique contre la répudiation décidée par les hommes : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère à son égard. »

    (Pagola  P.56)

     

    Admirons ce Jésus si révolutionnaire.

    Aujourd’hui, que vas-tu faire pour l’égalité des sexes dans le respect des différences ?

  • Père

    (Au temps de Jésus,)  L’autorité du père était absolue. Tous lui devaient obéissance et loyauté. Il négociait les mariages et décidait du sort des filles. Il organisait le travail et définissait les droits et les devoirs. Tous lui étaient soumis. Jésus parlera plus tard de relations plus fraternelles, dans lesquelles la domination sur les autres doit être remplacée par des services mutuels. Une source lui attribue ces paroles : « N'appelez personne votre "père" sur la terre, car vous n'en avez qu'un, le Père céleste. »……

     D'  autres sources chrétiennes nous ont aussi transmis des paroles dans lesquelles Jésus offre une justification de cette « absence dupère » à ceux qui l’écoutent. C'est un texte  particulièrement antihiérarchique, dans lequel il demande à ses adeptes de ne pasdevenir un groupe dirigé par de savants « rabbins », des « pères » autoritaires, ou des « dirigeants » élevés au-dessus autres : « Pour vous, ne vous faites pas appeler "Rabbi", car  n'avez qu'un maître et vous tous vous êtes des frères. N'appelez  personne votre "Père" car vous n'en avez qu'un, le Père céleste Ne vous faites pas non plus appeler "Directeurs", car vous n':avez qu'un directeur, le Christ. » Nul ne peut s'appeler « père »dans la communauté de Jésus. Dieu seul. Jésus l'appelle « Père » non  pas pour légitimer les structures patriarcales du pouvoir sur terre mais précisément pour empêcher que, parmi les siens, quelqu’un prétende revendiquer « l'autorité du père », uniquement réservée à Dieu.

    Dans la nouvelle famille de ses disciples, il n'y a pas de pères. Excepté le Père du ciel. Nul ne doit occuper sa place. Au Royaume de Dieu, il n'est pas possible de reproduire les relations patriarcales. Tous doivent s'asseoir ensemble autour de Jésus, en renonçant au pouvoir et à la domination sur les autres, pour pouvoir vivre au service des plus faibles, et de ceux qui sont sans défense. (Mt.23,8-11)  Pagola 56 et 236

    Admirons : Seul Dieu a autorité et il se fait serviteur !!!

    Quels sont les maîtres dont tu as à te libérer ?

    Comment vas-tu devenir un peu plus frère en tout  et non pas maître ?