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Roger reflexions - Page 187

  • la vie

    Jésus ne se contente pas de s'ouvrir à la nature. Plus tard, il invitera les gens à regarder au-delà de ce qu'ils voient. Son regard est le regard de la foi. Il admire les fleurs des champs et les oiseaux du ciel, mais il devine, derrière les apparences, les soins amoureux de Dieu pour ses créatures. Il se réjouit du soleil et de la pluie, mais bien plus encore de la bonté de Dieu envers tous ses enfants, les bons comme les méchants. Il sait que le vent « souffle là où il veut », sans que l'on puisse préciser « d'où il vient ni où il va », mais il voit aussi dans le vent une réalité plus profonde et mystérieuse : l'Esprit Saint de Dieu. Jésus ne parle qu'à partir de la vie. Pour être en accord avec lui et pénétrer son expérience de Dieu, il faut aimer la vie et s'y plonger, s'ouvrir au monde, et être à l'écoute de la création.(Pagola « Jésus approche historique.P.54-55) »

     

    Admirons ce langage de Jésus, toujours à partir de la vie.

    On parle actuellement du cœur artificiel, quelle expérience de Dieu cela te fait faire ?

     

  • bethléem

    Aussi bien l'évangile de Matthieu que celui de Luc présentent dans leurs deux premiers chapitres un ensemble de récits à propos de la conception, de la naissance et de l’enfance de Jésus. Ils sont traditionnellement connus comme « évangiles de l'enfance ». L'un et l'autre présentent de notables différences concernant le contenu, la structure générale, le récit littéraire et les centres d'intérêt. L'analyse des procédés littéraires utilisés montre que, plutôt que des récits de caractère biographique, ce sont des compositions chrétiennes élaborées à la lumière de la foi dans le Christ ressuscité. Ils se rapprochent beaucoup d'un genre littéraire appelé midras hagadico, qui décrit la naissance de Jésus enfonction de faits, de personnages ou de textes de l'Ancien Testament. Ils n'ont pas été rédigés pour informer sur les faits réels (sur lesquels on savait probablement peu de chose), mais pour proclamer la Bonne Nouvelle, c'est-à-dire que Jésus est le Messie, descendant deDavid, attendu en Israël et le Fils de Dieu, venu au monde pour sauver l'humanité.

    Jésus est probablement né à Nazareth. Ce n'est que dans les évangiles de l'enfance, de Matthieu et Luc, que l'on parle de sa naissance à Bethléem. Ils obéissent probablement à des raisons théologiques, comme l'accomplissement des paroles de Michée, un prophète du VIII siècle av. J.-C. Voici la prophétie : « Et toi, Bethléem Ephrata, petite parmi les clans de Judée, c'est de toi que sort pour moi celui qui doit gouverner Israël » (Michée 5, 1). Mais toutes les autres sources disent qu'il est né à Nazareth (Marc 1, 9 ; Matthieu 21, 11 ; Jean 1, 45-46 ; les Actes des Apôtres 10, 38), et ajoutent qu'on le nommait « Jésus le Nazaréen, ou « de Nazareth » (Marc, 1, 24 ; 10, 47,14 67 ; 16, 6 ; Luc 4, 34 ; 24, 19).

    (Pagola « Jésus approche historique »P.51)

     

    La crèche, les mages…….ne sont pas  des faits réels.

    Mathieu et Luc s’en servent pour dire leur foi : Jésus est bien le Messie  attendu.

    Est-ce que cela te choque ?(Ils parlent de Jésus avec ce qui parle à leur peuple)

    Qu’est-ce que cela te dit aujourd’hui ?

  • semer

    L'un des traits les plus caractéristiques des sociétés agricoles de l'Empire romain était l'énorme inégalité des ressources qui existait entre la plus grande partie des populations paysannes et la petite oligarchie qui résidait dans les villes. C'était le cas en Galilée.

    La question, pour les paysans, était de conserver assez de grain pour ensemencer en vue de la prochaine récolte, et de subsister entre-temps, sans tomber dans la spirale de l'endettement. Jésus connaissait bien le malheur des paysans qui, pour tenter de tirer le meilleur rendement possible de leurs modestes propriétés, semaient même sur des sols pierreux, au milieu des chardons et jusque sur des parties qui étaient utilisées comme chemins2.

    Le spectre de la dette hantait tout le monde. Les membres de la famille s'entraidaient pour éviter les pressions et les chantages des collecteurs mais, tôt ou tard, ils sombraient dans l'endettement. Jésus a connu une Galilée prise au piège des dettes. Pour la plupart des gens, le grand danger, c'était de se voir privé des terres, sans ressources pour survivre. Lorsqu'une famille était frappée, ses membres se dispersaient, et commençait alors une vie misérable, à la recherche d'un travail dans la propriété des autres. Certains se vendaient comme esclaves. D'autres vivaient de la mendicité et, parfois, de la prostitution. Il n'était pas rare que des individus s'unissent à des bandes de malfaiteurs ou de bandits de grands chemins, dans les zones les plus sauvages du pays3. (Pagola « Jésus approche historique »P.38,41)

    Admirons cette attention de Jésus aux problèmes sociaux du peuple de son temps !

    Et toi à quoi vas-tu être attentif ces jours ci ?