google roserevangile

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Roger reflexions - Page 46

  • fause religion

    1. L’isolement, qui est une forme de l’immanentisme, peut s’exprimer dans une fausse autonomie qui exclut Dieu et qui pourtant peut aussi trouver dans le religieux une forme d’esprit de consommation spirituelle à la portée de son individualisme maladif. Le retour au sacré et la recherche spirituelle qui caractérisent notre époque, sont des phénomènes ambigus. Mais plus que l’athéisme, aujourd’hui nous sommes face au défi de répondre adéquatement à la soif de Dieu de beaucoup de personnes, afin qu’elles ne cherchent pas à l’assouvir avec des propositions aliénantes ou avec un Jésus Christ sans chair et sans un engagement avec l’autre. Si elles ne trouvent pas dans l’Église une spiritualité qui les guérisse, les libère, les comble de vie et de paix et les appelle en même temps à la communion solidaire et à la fécondité missionnaire, elles finiront par être trompées par des propositions qui n’humanisent pas ni ne rendent gloire à Dieu.(evangeli gaudium 89) (Theobald)

  • peur

    En ce temps-là, on venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à observer.
    Les chefs tournaient Jésus en dérision et disaient :« Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! »
        Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant, ils lui présentaient de la boisson vinaigrée, en disant : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! »

        Et l’un des malfaiteurs disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. »
        Jésus lui déclara : « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

     

                            Admire la sérénité de Jésus et du bandit au moment de la mort

    Derrière l'accumulation des richesses, c'est donc la peur de manquer qui se trouve tapie, et derrière elle la peur de la mort. Car l'argent s'offre comme une garantie contre la mort. Ou plutôt: investi en idole consolatrice, devenu réceptacle privilégié de la peur de mourir, l'argent a quitté son statut d'objet pour devenir Mamon. Mamon qui protège de la mort. Déifier l'argent, c'est en faire un rempart contre la mort, une promesse d'éternité….Les Hébreux l'avaient perçu et inscrit jusque dans le nom même. Encore un peu d'étymologie. En hébreu, l'ar­gent se dit késeph. Le mot provient d'une racine ksph, qui veut dire : désirer ardemment, languir après quelque chose (voir Genèse 31,30 ; Psaume 17,12). Très tôt donc, un lien a été reconnu entre l'argent et le monde de désir qui habite l'humain.

    Quelle secrète connivence l'argent entretient-il avec ce monde de désir? N'importe quelle série télévisée le fait savoir: l'argent permet d'acquérir pouvoir et influence, objets et personnes, gloire et paillettes. Mais ce que dévoile la parabole, (Luc 12,16-20) c'est qu'au fond de cette quête se tapit la peur de manquer, version masquée de la peur de mourir. (Marguerat :Dieu et l’argent P.32)

     

    Cherche tout ce qui, actuellement, cache la peur de la mort.

    Et Toi ? As-tu envie d’aider à passer la mort pour vivre ?

     

     

    Luc 23,26-56 est porté par un continuel processus de reconnaissance de l'innocence de Jésus. Innocence paradoxalement reconnue, puisqu'elle l'est alors même qu'il meurt comme un criminel entre deux autres criminels. Mais il lui faut aller jusque-là, puisqu’en mourant ainsi il confirme être un prophète rejeté et mis à mort comme les prophètes, ses devanciers, et accomplir ainsi les Écritures (Le 22,37 citant Is 53.12).

     

  • PEDOCRIMINALIT2

    438 Ce ministère prophétique de la théologie — ministère consolation et de critique, si l'on veut, qui exige un discernement affiné - est aujourd'hui appelé de leurs vœux par nombre fidèles ; car les plus lucides d'entre eux perçoivent bien que l'épreuve provoquée par la pédocriminalité risque d'occulter des niveaux plus profonds de la crise traversée par le catholicisme européen et des évolutions à plus long tenue, et de masquer en particulier sa difficulté à rejoindre et à inspirer en profondeur le vie quotidienne de nos contemporains.

    (Theobald)