google roserevangile

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Roger reflexions - Page 54

  • certitude

    « Bien sûr, dans ce chercher et trouver Dieu en toutes
    choses, il reste toujours une zone d’incertitude. Elle doit
    exister. Si quelqu’un dit qu’il a rencontré Dieu avec une totale
    certitude et qu’il n’y a aucune marge d’incertitude, c’est que
    quelque chose ne va pas. C’est pour moi une clé importante.
    Si quelqu’un a la réponse à toutes les questions, c’est la preuve
    que Dieu n’est pas avec lui, que c’est un faux prophète qui
    8. 1 Rois 19.

    22 © Études – 14, rue d’Assas – 75006 Paris – Octobre 2013 – www.revue-etudes.com
    utilise la religion à son profit. Les grands guides du peuple de
    Dieu, comme Moïse, ont toujours laissé un espace au doute.
    Si l’on doit laisser de l’espace au Seigneur, et non à nos
    certitudes, c’est qu’il faut être humble. L’incertitude se
    rencontre dans tout vrai discernement qui est ouvert à la
    confirmation de la consolation spirituelle.
    Le risque de chercher et trouver Dieu en toutes choses
    est donc la volonté de trop expliciter, de dire avec certitude
    humaine et arrogance : “Dieu est ici”. Nous trouverons seule-
    ment un dieu à notre mesure. L’attitude correcte est celle de
    saint Augustin : chercher Dieu pour le trouver et le trouver
    pour le chercher toujours. Souvent on le cherche à tâtons,
    comme on peut le lire dans de nombreux passages bibliques.
    C’est l’expérience des Pères de la foi qui sont nos modèles. Il
    faut relire le chapitre 11 de la Lettre aux Hébreux. Abraham
    part sans savoir où il va, guidé par la foi. Tous nos ancêtres
    dans la foi sont morts en ayant aperçu les bonnes promesses
    mais de loin... Notre vie ne nous est pas donnée comme un
    livret d’opéra où tout est écrit ; elle consiste à marcher, che-
    miner, agir, chercher, voir... On doit entrer dans l’aventure
    de la recherche, de la rencontre, et se laisser chercher et ren-
    contrer par Dieu.
    C’est pourquoi Dieu est premier, Dieu est toujours
    premier, Dieu nous précède9. Dieu est un peu comme la #eur
    d’amandier, qui #eurit toujours en premier. Nous le lisons
    chez les Prophètes. Ainsi Dieu se rencontre sur la route, en
    marchant. Quelqu’un pourrait dire que c’est du relativisme.
    Est-ce du relativisme ? Oui, si on le comprend de travers,
    comme une sorte de panthéisme indistinct. Mais non, si on le
    comprend au sens biblique selon lequel Dieu est toujours une
    surprise. On ne sait jamais où ni comment on Le trouve, on
    ne peut pas $xer les temps ou les lieux où on Le rencontrera.
    La rencontre est l’objet d’un discernement. C’est pourquoi le
    discernement est fondamental.
    Si le chrétien est légaliste ou cherche la restauration,
    s’il veut que tout soit clair et sûr, alors il ne trouvera rien. La
    tradition et la mémoire du passé doivent nous aider à avoir le
    courage d’ouvrir de nouveaux espaces à Dieu. Celui qui
    aujourd’hui ne cherche que des solutions disciplinaires, qui
    tend de manière exagérée à la “sûreté” doctrinale, qui cherche
    obstinément à récupérer le passé perdu, celui-là a une vision
    statique et non évolutive. De cette manière, la foi devient une
    idéologie parmi d’autres. Pour ma part, j’ai une certitude
    dogmatique : Dieu est dans la vie de chaque personne. Dieu
    est dans la vie de chacun. Même si la vie d’une personne a été
    un désastre, détruite par les vices, la drogue ou autre chose,
    Dieu est dans sa vie. On peut et on doit Le chercher dans
    toute vie humaine. Même si la vie d’une personne est un ter-
    rain plein d’épines et de mauvaises herbes, c’est toujours un
    espace dans lequel la bonne graine peut pousser. Il faut se er
    à Dieu. »
    François civita catolica Oct.2013

  • porte

    « Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ?

    Jésus leur répondit :Lorsque le maître de maison se sera levé pour fermer la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : ‘Seigneur, ouvre-nous’, Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes.’    Alors vous vous mettrez à dire :
    ‘Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.’
        Il vous répondra : ‘Je ne sais pas d’où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui commettez l’injustice. (
    Luc 13,22…)

     

    Admire celui qui  présente  la porte de la vie.

     

    Dieu vit parmi les citadins qui promeuvent la solidarité, la fraternité, le désir du bien, de vérité, de justice. Cette présence ne doit pas être fabriquée, mais découverte, dévoilée. Dieu ne se cache pas à ceux qui le cherchent d’un cœur sincère, bien qu’ils le fassent à tâtons, de manière imprécise et diffuse.   (François, pape evangelii gaudium 71)

     

    Cherche , actuellement,  qui prend la bonne porte ?

    Et Toi ? avec qui ?

     

    Que représente la porte étroite ? L'image est engendrée par le vocabulaire de la lutte, car seul un lutteur agile peut se faufiler par un passage étroit. Pour le loudaios*, cette porte est sans aucun doute la Torah, la loi mosaïque : en passant par elle, il va vers le salut. Pour le disciple de Jésus : ce sont les directives qu'il donne depuis le début de son ministère et qui vont encore être progressivement énoncées dans le reste de la «sous-section : se faire le dernier - la porte étroite est celle par laquelle on ne peut entrer que si l'on est également « tout petit » -, tout quitter, renoncer aux richesses, etre miséricordieux et pardonner, à l'exemple de Jésus lui-même. (Alettti)

  • division

    Jésus disait à ses disciples :  « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé !
    Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli !
        Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. (
    Luc 12,49…)

     

    Admire Celui qui a un tel projet

     

    Aujourd’hui, on peut rencontrer chez beaucoup d’agents pastoraux, y compris des personnes consacrées, une préoccupation exagérée pour les espaces personnels d’autonomie et de détente, qui les conduit à vivre leurs tâches comme un simple appendice de la vie, comme si elles ne faisaient pas partie de leur identité. En même temps, la vie spirituelle se confond avec des moments religieux qui offrent un certain soulagement, mais qui ne nourrissent pas la rencontre avec les autres, l’engagement dans le monde, la passion pour l’évangélisation. Ainsi, on peut trouver chez beaucoup d’agents de l’évangélisation, bien qu’ils prient, une accentuation de l’individualisme, une crise d’identité et une baisse de ferveur. Ce sont trois maux qui se nourrissent l’un l’autre. (François, pape gaudium 78)

     

                                    Cherche ceux qui actuellement  ne cherchent pas à endormir les autres

                                      Et TOI ? Ton organisation ?

     Selon cette lecture, le feu devient symbole de la purification et de la transformation opérée par l'Esprit du Christ exalté et glorieux. Et c'est sans doute cette interprétation que favorise le v. 50, jumeau du précédent, qui indique elliptiquement que la venue du feu adviendra après que Jésus aura reçu le baptême de sa mort sanglante.

    Si Jésus révèle ses désirs aux v. 49-50, aux v. 51-53 il décrit la réalité, les effets de son ministère en paroles et en actions. Jésus ne peut vouloir que la paix, bien eschatologique par excellence. Mais ses paroles, loin de susciter la paix, ont pour effet de provoquer la division - à la différence de la paix, (Attali)