synode 2

Groupes, communautés, assemblées….(2)

160 Ces assemblées existaient avant la rédaction des évangiles, de même pour les récits de la vie de Jésus et ses paroles ; mais les évangiles les ont rassemblés dans un format spécifique mis à la disposition de ces assemblées.

Influencés par la pratique synagogale, les chrétiens se sont réunis aussi autour des « Écritures », ce qu'ils appelleront plus tard l'« Ancien Testament ».

165 Ces groupes se réunissaient dans des maisons ou des lieux d'habitation, ou encore des ateliers ou d'autres endroits de petite taille. Le chapitre 16 de la lettre aux Romains, probablement rédigée dans la seconde moitié des années 50, montre que les chrétiens de Rome étaient un groupe diversifié se réunissant dans au moins cinq lieux différents et peut-être même davantage. Au dire de Paul, ces réunions sont des « Églises », des assemblées dont le langage utilise le vocabulaire de la famille (on parle de « cousins », de « frères et sœurs », d'« une mère pour moi ») qui exprime le caractère communautaire du mouvement chrétien.

De telles assemblées n'étaient pas une invention spécifiquement chrétienne. En se rassemblant en associations ou en cercles, en se considérant comme une sorte de famille, en se réunissant dans les maisons, en partageant des repas, les chrétiens utilisaient une pratique largement répandue dans la société gréco-romaine. Antérieures au mouvement chrétien et lui servant de modèle, les synagogues juives dans le monde méditerranéen étaient, elles aussi, organisées de façon similaire à ces associations répandues parmi les païens. Ainsi, « assemblée », ekklèsia, est un mot ordinaire grec faisant référence à un rassemblement de citoyens libres. Avec Paul, il se transforme de par son contenu réformateur et biblique : il signifie l'assemblée appelée à se réunir devant Dieu pour le monde, tout comme l'assemblée décrite dans les Écritures et attendue à la fin des temps. L'Évangile transforme ces rassemblements en ecclésia-Église, assemblée de Dieu, dans la lignée des promesses des Écritures hébraïques.

courage

« Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, Jésus leur répondit« Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
    Eh bien, je vous dis : pas du tout !…Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » ( Luc 13,1-9)

 

Admire Jésus qui interpelle tout le monde

 

Seigneur tu as choisi librement de retourner à Jérusalem affronter tes adversaires

Quand je vois les ukrainiens qui retournent dans leur patrie pour la défendre,

je reconnais là ton Esprit bien vivant actuellement

 

Seigneur tu as dit ils ont de la haine contre moi parce que je montre que leur œuvres sont mauvaises.

Quand Marina journaliste russe montre son opposition par une pancarte en plein journal télévisé,

je découvre mieux son courage et le tien.

 

Seigneur, tu as été crucifié par ce que le peuple te suivait et t’acclamait comme futur roi .

Le peuple ukrainien actuellement montre une résistance insoupçonnée.

Je reconnais là la même insatisfaction populaire

 

Ce que l‘on nous montre de l’Ukraine actuelle me fait comprendre ce que TU as vécu en Palestine, par ex. Jean 4, 03 Dès lors, il quitta la Judée pour retourner en Galilée.

6, 15  il se retira dans la montagne, lui seul.

7, 09 Cela dit, il demeura en Galilée.

7, 01 il ne voulait pas parcourir la Judée

7 10 , il y monta lui aussi, en secret.

15, 20  Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi.

 

 

 

 

Ceci est mon corps livré, viens te livrer en nous pour la libération de tous les opprimés en Ukraine, au Yémen, au Sahara et même ici.

 Ceci est mon sang versé, viens te livrer en nous actuellement pour le Salut de la multitude

 

                        Cherche  ceux qui ont actuellement le courage de s’opposer

                          Où et Comment reconnais-tu Celui qui a le courage de combattre, de contester ?

                                                                                                          RS.

 

synode1

Commet l’église est née??

105  l'histoire du premier christianisme est l'histoire de groupes différents, aux prétentions apostoliques, aux pratiques missionnaires et aux situations ecclésiales concurrentes.

291 L’idée que le premier christianisme aurait été uni et que seul le temps aurait provoqué schismes et désunion est un mythe. Ce mythe historiographique nous a été légué par la chrétienté médiévale. En réalité, le christianisme fut pluriel dès l’origine. Il suffit de consulter le Nouveau Testament pour s’en convaincre : entre l’évangile de Matthieu et la lettre de Paul aux Calâtes, entre la lettre de Jacques et l’évangile de Marc, la diversité est flagrante. Cette diversité originaire tient au génie propre du christianisme, qui est sa capacité d’inculturation. Si le rapport à la tradition d’Israël, plus étroitement encore le rapport à la Loi (Torah), fut de toute manière déterminant, les diverses composantes de la chrétienté au I^er siècle ont été impactées par le contexte culturel et religieux dans lequel elles se sont fixées. Autrement dit : chaque courant chrétien a interprété l’événement Jésus Christ en fonction du milieu dans lequel se construisait sa théologie

11 À rebours d'une autre idée convenue, l'Église n'est pas préformée. Aux origines du christianisme, il n'y avait pas de programme ecclésiologique préétabli susceptible d'induire des dynamiques séparatistes. Les textes fondateurs du Nouveau Testament n'ont pu servir à eux seuls de fondements théologiques à un quelconque modèle organisationnel qu'il aurait suffi de répéter, car ils ne s'intéressent guère à la question des structures ecclésiales. Au commencement, il n'y a pas de doctrine, mais un message, un « évangile » que des communautés reçoivent et méditent en développant une conscience ecclésiale préalable à toute institutionnalisation. La première Église de Jérusalem, figure de l'Église universelle et projection de la Jérusalem céleste, est définie dans les Actes des apôtres comme une « communauté du multiple » (plêthos), sans aucune autre référence structurante que la loi de majorité.

Les assemblées des Églises ont été le berceau des Écritures.