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Roger reflexions - Page 6

  • courage

    « Voilà pourquoi je vous ai dit  que personne ne peut venir à moi  si cela ne lui est pas donné par le Père. » 
        À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent  et cessèrent de l’accompagner.Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » (Jean 6,68)
                        Admire le courage de ce jésus
    
    L’afflux de juifs, parmi lesquels le ministre israélien d’extrême droite Itamar Ben Gvir, sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est mercredi, a été condamné par cinq représentants éminents du rabbinat israélien jeudi 15 août. Les fidèles du judaïsme ont l’interdiction de se rendre sur ce lieu saint disputé selon une règle du rabbinat, (la croix 20240816)
    
    Cherche ceux qui actuellement montrent du courage  
                 et Toi? Ton groupe?
    
    Les nombreux disciples s'étant retirés ainsi que la foule des « juifs ››, le vide s’est progressivement fait devant Jésus parlant : il se retrouve seul avec les Douze, comme avant que la foule ne le rejoigne sur la montagne.
    Face à cet abandon, Jésus prend l’initiative vis-à-vis du petit groupe de ceux qui sont pour la seule fois appelés les douze. (X.leon-Dufour)

  • vrai pain

    «Le pain que je donnerai, c’est ma chair,donnée pour la vie du monde. » (Jean 6,51)
    
    admire celui qui donne sa chair
    
     Lorsque Octave I-Iomberg, financier et membre de l'Association nationale d'expansion économique, affirme en 1929 que la France est financée par ses colonies et leur production de matières premières, il pense en grande partie au caoutchouc. Comme le dit Stephen Harp, « le caoutchouc a rendu les empires possibles, et les empires ont assuré un approvisionnement accru en caoutchouc ››. En d'autres termes, le caoutchouc a contribué à construire le deuxième empire colonial français et l’économie de la France elle-même.(Colonisations P.463)
    
    Repére ceux qui donnent leur chair pour notre vie aujourd’hui
    Est-ce que tu y vois un signe du sang du Christ?
    
    les juifs …. ont entendu le rabbi annoncer que sa mort volontaire produira « la vie du monde ››. Plutôt que de soupçonner Jésus d’avoir proféré une annonce relevant de l’anthropophagie, ils récusent que le salut universel, et d'abord le leur, puisse provenir du don de soi d”un homme. Ils se refusent à dépendre radicalement,pour la vie éternelle, de ce Jésus qui leur parle, (X.léon-Dufour)
    

  • le pain

    «Moi, je suis le pain vivant,qui est descendu du ciel :
    si quelqu’un mange de ce pain,il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair,donnée pour la vie du monde. » (Jan 6,50) Admire Celui qui offre sa vie pour nourrir tout le monde La magie des Jeux olympiques opère chez les sportifs, mais les responsables des structures locales du département redoutent que, malgré les nouvelles installations obtenues, le quotidien fait de pénuries perdure. (Le monde 08082024) Cherche ceux qui actuellement agissent pour faire vivre tout le monde et toi ? Ton groupe ? Représentant symbolique de tout ce qui nourrit l'homme, le pain est lourd de la « mort» de ce dernier dans son travail. Mort pour la vie. Assimilé en effet, il retourne la mort en vie, il nie cette mort pour donner vie à la vie. Or, quand il n'est pas consommé par ceux qui l'ont produit, il devient pain de mort. Quand un système économique injuste enlève aux pauvres le pain qu”ils ont fabriqué, quand il ne le redistribue qu’aux économiquement forts, il en fait un symbole de « dé-création ››;ainsi, il le dé-sacramentalise. Le pain n'est pas eucharistiable à n'importe quelle condition. « C'est immoler un fils en présence de son père qu'offrir un sacrifice prélevé sur les biens des pauvres. Le pain des indigents, c'est la vie des pauvres; celui qui les en prive est un meurtrier ›› (Si 34, 24-25). Offrir à Dieu ce pain pétri de la mort des pauvres est un sacrilège. Communier à ce pain enlevé à ceux qui l'ont produit, c'est «manger sa propre condamnation ››: impossible d'y «discerner le corps du Seigneur ››, à savoir ce corps sacramentel où s'ajointent indissoluble- ment la Tête et les membres (1 Co 11, 17-34). Le psalmiste accuse de la part de Dieu tous ces « malfaisants qui mangent mon peuple en mangeant leur pain ›› (Ps 53, 5). Prétendre manger le corps du Christ pour la vie, lorsque ce pain, ôté de la bouche des pauvres, est porteur de mort, c'est se condamner soi-même. L’économie théologale du culte sacramentel est inséparable de l'économie sociale du travail de culture. Le sacrement nous présente ainsi le monde comme ce dont nous ne pouvons user de manière arbitraire : il exige que nous fassions duu réel un monde pour tous.(LM Chauvet)